ab fn cn cn cn eQp ef en ea en 8 of oh of of of on 36
En Amérique, dans cette atmosphère
saxonisée et Saxonisante, nous le savons
maintenant: nous sommes restés catho-
liques parce. que: nous sommes restés
-Yoilä-d’où nous est
Français. Après Dieu
venu le salut. er
. RE : Abbé-
EE
Vol. XVIII
GROULX:
Se Ge fe fe fe fe je je je
—_———————
nn
La conférence fédérale-provinciale a
été ajournée au 25 avril prochain
La conférence entre le gouvernement d'Ottawa et les gouver-
nements provinciaux à été de nouveau ajournée, samedi dernier
après une semaine de discussions. A peu près rien n'a transpiré
de ces délibérations. On peut résumer la situation comme suit:
Ottawa avait présenté une nouvelle base d’entente, pour remplacer
celle établie à l’occasion de la période de guerre. Une première
réunion l’an dernier n'avait. donné aucun résultat tangible. Un
comité fédéral-provincial fut formé pour poursuivre le travail
et préparer cette nouvelle conférence. Le gouvernement a modifié
ses propositions et les a de
provinciaux. :
SONORE |
: OBSERVATOIRE -
cd 5 : TR a se , l Di is hs
and smoke it‘’
Si Yon en juge par les échos de la
presse, les partisans de l'impérialisme
en Canada (qui ne sont cependant qu’u-
ne minorité), tiennent de façon enragée
à ce que l’Union Jack figure sur notre
futur drapeau canadien. Pourtant 68
pour cent de la population, d'après un
Gaïlup Poll, réclament un drapeau na-
tional absolument distinct. On se rap-
pelle de même avec quelle unanimité
nos soldats outre-mer, sans distinction
de race se sont pronongés contre l'Union
Jack. Seulement deux sur 251 étaient
en faveur.
(suite à la page 8)
nouveau présentées aux gouvernements Ï
Ce sont ces propositions qui ont été
discutées cette semaine. Elles ont sur-
toutes prêtes à abandonner leur auto-
nomie dans ce domaine au profit du
Fédéral. De là un nouveau délai pen-
dant lequel on tentera de trouver un
terrain d'entente.
La conférence n’en est pas une où la
volonté de la majorité doit prévaloir.
Chaque gouvernement est une entité et
le maitre de ses propres destinées, Il
n'est pas nécessaire que tous acceptent
les désirs de la majorité.
Les vues des provinces
Les provinces se répartissent en deux
sé savoir ce qu’il pensait des contre-
propositions de l'Ontario, qui demande
la création d’un fonds commun auquel
toutes les provinces contribueraient, et
auraient le loisir plus tard, de se retirer
à volonté. Cette suggestion a eu l'appui
de quelques provinces. Dans certains
milieux on croit qu'à cause des nom-
breux item contenus dans le mémoire
fédéral pour obtenir de plus grands re-
venus, le gouvernement central ne pour-
ra accepter les projets de l'Ontario, et
continuer en même temps son program-
. [me de sécurité et de bien-être social. La
possibilité que le gouvernement central
conclut des ententes séparées avec cha-
cune des provinces a été rejeté à cause
de la complication qu'amènerait cer-
tainement un tel système. |
Réponses évasives d'Ottawa à la
Nouvelle-Ecosse
Le premier ministre de la Nouvelle-
Ecosse, M. MacDonald, avait posé une|
série de questions au Dominion. Il avait
demandé au gouvernement d'Ottawa
de lui donner l'assurance que le fédéral
ne se proposait pas d'imposer d'autres
groupes. Les unes, celles qui n’ont pas taxes directes autres que celles conte-
de forts revenus (Manitoba, Saskatche- Inues dans son mémoire du mois d'août,
wan, Alberta, Ile du Prince-Edouard, ! ou, en d’autres termes, le gouvernement
Nouveau-Brunswick, et même Colom-|de Halifax voulait savoir quelles taxes
bie), sont attirées par les offres de sub- resteraient du domaine exclusif des pro:
sides d'Ottawa. vinces. Ottawa a répondu à ces ques-
Les autres provinces (Ontario, Qué- tions de la Nouvelle-Ecosee, mais Ces |vant dans le concubinage et qu’on leur
bec, et un peu la Nouvelle-Ecosse), veu- | réponses sont évasives et conditionnel-
lent sauvegarder leur autonomie. En |les et le gouvernement néo-écossais dé-
perdant le droit de taxer, elles seraient, clare:
Organe de l’Association Canadienne-Française de l'Alberta
EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI 6 FEVRIER 1946
vi
Un sénateur américain
qui devient catholique
À
| -
| New-York. — Le sénateur Robert
Wagner, démocrate de New-York, a
embrassé la foi catholique, et S. Exc.
Monseigneur Robert Keegan l'a bap-
tisé la semaine dernière. Le sénateur
Wagner, âgé de 68 ans, est originaire
d'Allemagne, et jusqu'ici il apparte-
nait à la secte méthodiste. Sa fem-
me décédée était catholique, de mé-
me que son fils. Depuis plusieurs an-
nées il songesait à entrer dans l'E-
glise catholique.
| Protestation des
| évêques polonais
ire
Les nouvelles lois sur le mariage,
introduites en Pologne, ouvrent
les portes au divorce.
Cité du Vatican. — Dans une lettre
Pre publiée dans l“‘Osservatore
Romano”, les évêques catholiques de
| Pologne s'en prennent aux nouvelles
lois sur le mariage introduites récem-
ment en Pologne. Ils affirment que ces
lois ouvrent plus larges encore que dans
les autres pays, les portes au divorce.
La lettre rappelle aux catholiques
que le sacrement de mariage est indis-
‘soluble, et que les catholiques qui con-
Itractent le mariage sans les rites reli-
'gieux seraient considérés comme vi-
refuserait les sacrements.
Ces lois décrétées par le gouverne-
iment polonais en novembre dernier,
No 12
Les coopérateurs canadiens-français du
pays tiennent un congrès à Québec
Le cardinal McGuigan
à Québec en juin
Québec. — S. Em. le cardinal James-
C. McGuigan, archevêque de Toronto,
portera l’ostensoir dans la grande pro-
cession en l'honneur du Sacré Coeur, en
On posera cette semaine les bases d’une
fédération nationale de nos coopératives
|Réunion des délégués de huit provinces dans la
jjuin prochain, à Québec.
On sait que le reposoir sera érigé sur
la place Jean-Talon. C’est de là que
partira le défilé pour se rendre au parc
Victoria, en passant par les rues Saint-
Joseph et de la Couronne.
S. Em. le cardinal J.-M.-R. Villeneu-
ve, archevêque de Québec, suivra le
Saint-Sacrement dans la procession,
avec un grand nombre de prélats et de
notables laïques. Le RP. Victor Le-
lièvre, o.m.i., l'animateur de cette gran-
de manifestation de foi, désire que cette
année, “on sollicite du Sacré Coeur la;
paix que tout le monde attend, mais qui
tarde à venir”.
On se rappelle qu’à la fin de novem-
bre 1945 il s'est tenu à Winnipeg (Ma-
nitoba) un congrès général des coopé-
rateurs du Canada. Cette réunion avait
été organisée par la “Co-Operative U-
nion of Canada” qui voulait profiter de
la circonstance pour fédérer tous les
mouvements coopératifs du pays. De
fait, à la suite de séances tenues, il
s'est formé un conseil national pour
les coopérateurs de langue anglaise.
Au congrès de Winnipeg, M. Gérard
Filion, secrétaire de l'U.C.C. et vice-
président du conseil supérieur de Ia
Coopération, était le porte-parole des
coopérateurs du Québec. Dans son allo-
cution il dit que les coopérateurs de
langue française étaient prêts à colla-
Madrid. — Un conseil de guerre al|borer en vue de l'intérét commun et
condamné à mort dix membres préten-!sur un pied d'égalité avec les coopéra-
dus du parti communiste après les avoir | teurs de langue anglaise, I existe, a-t-il
déclarés coupables de vols et divers ac- ajouté, un conseil canadien-français de
tes de violence. Six autres ont été en- ‘la coopération qui a rang national com-
voyés en prison. me la ‘“Co-Operative Union of Canada”.
Il suffirait que ces deux organismes
forment un comité conjoint pour qu'il
ÿ ait unité d'expression et d'action chez
tous les coopérateurs du Canada.
Dix communistes sont
condamnés à mort |!
Chefs libéraux qu'on
vieille capitale. — M. Paul Sicotte, les RR. PP.
Pelletier et Parent représentent l'Alberta
tion se réunit aujourd’hui mêmeà Qué-
bec. Les 7 et 8 février, ce sera l’assem-
blée des représentants des sociétés co-
opératives de tout le Canada français.
Ce congrès dont l'importance est évi-
dente aura lieu au Château Frontenac.
Il groupera des délégués de la Nouvelle-
Ecosse, du Nouveau-Brunswick, de l'Ile
du Prince-Edouard, de l'Ontario, du
Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Al-
berta, et, il va sans dire, de Québec. Il a
pour but de fonder le Conseïl canadien
de la Coopération. D’après les proposi-
tions qui seront soumises aux délégués,
chaque province formerait un conseil
de coopération analogue à celui de Qué-
bec et le Conseil Canadien serait com-
posé des délégués des conseils provin-
ciaux.
Les coopérateurs canadiens-français
de toutes les provinces du Canada ac-
ceptent ce projet avec enthousiasme et
on prévoit que le congrès de Québec se
tiendra sous le signe véritable de la
bonne entente.
L'Alberta représentée
Les coopérateurs français de l’Alberta
ont tenu à se faire représenter à ce con-
grès général. M. Paul Sicotte, de Fal-
her, ainsi que les RR. PP. S. Pelletier
S : . » LI e # E Ld
en effet, à la merci du Fédéral, “Les réponses du Dominion ne sont auxquelles les évêques réfèrent, affir-| choisira durant l'été
M. Drew réclame pour les provinces , pas satisfaisantes aux yeux de la Nou- yment que les mariages, pour être lé-
la jouissance exclusive de certaines | velle-Ecosse et à moins que le gouver- paux, doivent être faits par des ma-!
,
Cette formule soumise à Winnipeg
reçoit l'approbation de nombre de dé-
Ottawa. — Dans les rangs libéraux
taxes. M. Drew s'oppose à ce que les nement du Dominion ne formule des
provinces abandonnent au fédéral les | promesses plus catégoriques et précises
trois impôts sur les revenus et les suc- en ces matières, il semble au gouverne-
cessions. Il soutient que les provinces ment de la Nouvelle-Ecosse que la pré-
Îne peuvent conserver leur autonomie fi- | sente conférence n’obtiendra pas de suc-
nancière si elles ne gardent pas ces im- : ÈS”.
M. MacDonald, n’a pas posé d'ob-
’
pôts que la constitution leur laisse par- :
de la capitale, on prévoit que des con-
grès auront lieu, l'été prochain, pour
choisir des chefs libéraux en Ontario
et en Saskatchewan. Sont mentionnés
au poste de chef libéral d'Ontario MM.
| RÉIEe Meïlraith, MP, adjoint parle-
mentaire au ministère de la reconstruc-
ition; Wm. Benedickson, M.P., de Keno-
: gistrats ou des registraires civils.
; Parmi les causes qui peuvent permet-
tre le divorce, les nouvelles lois deman-
[dent de faire la preuve que l’une des
deux parties contractantes avait une
maladie vénérienne avant le mariage.
légués anglais, notamment celle de M.
A.-B. MacDonald, secrétaire général de
la Cooperative Union of Canada.
Le Congrès qui se tient cete semaine
à Québec a donc pour but de metre
sur pied l'organisation nationale des
coopérateurs de langue française qui
fera le pendant de l'organisation des
Les journaux ont rapporté ces jours
derniers une nouvelle sensationnelle: |
les savants à grosses lunettes viennent
d'établir une espèce de téléphone sans
fils entre la terre et la lune; ils appel-
lent cette machine-là “radar”.
Cette trouvaille va certainement avoir !
des répercussions épouvantables sur la!
Société des Animaux. Quand on y son-
ge. . .!
Avec le radar, les savants vont pou-
voir écornifler dans la lune, pour voir
s'il y à des citoyens qui vivent là-haut.
Ils vont faire comme la Sophronie qui
écornifle derrière sa fenêtre, pour sa-
voir ce qui se passe dans la cuisine des
voisins.
['AGÉE avec le fédéral. |
Le gouvernement fédéral n’a pas lais- |
Deux autres évêques canadiens
ont été nommés par Rome
Ottawa. — S. Exc. Mgr Antoniutti,
délégué apostolique au Canada et à
| Terre-Neuve, a annoncé là nomination
de deux. nouveaux évêques canadiens:
M. l'abbé Georges-L. Landry, ancien
curé de Louisdale, N.-E., devient évêque
de Hearst, Ont.: il succède à S. Exc.
Mgr Albini Leblanc, récemment trans-
féré au diocèse de Gaspé. -
| Fe ET D'autre part, M. l'abbé L. Roy, supé-
Cette invention du radar va boule-|;jeur qu séminaire de théologie de Qué-
verser toutes nos vieilles coutumes, bec, succède à Mgr Odilon Comtois, évê-
quand les gens vont savoir ce qui se que de Trois-Rivières, décédé en août
passe dans la lune.
cesser d'aboyer pour rien après la
lune; les mariés vont raccourcir leur
lune de miel, s'ils voiént qu'ils sont
aussi bien sur terre; les amoureux
iront plus se promener au clair de
lune, de peur de se faire voir par un
radar,
Les savants prétendent même qu’a-
vant bien des années, on pourra aller
se promener dans la lune. C'est ça qui
va devenir intéressant pour nos lec-
teurs.
Æ & x ;
On lira dans les courriers de nos pa-
roisses: “Madame Sophronie a fermé
son chalet d'été à Banff, et passera dé-
Sormais la belle saison dans la lune. . .”
M. le Docteur X..... et M. l'avocat
sont absents de leur bureau en
fin de semaine: ils sont allés à une
Partie de pêche dans la lune.
+ % .
Dimanche prochain, il y aura une
grande partie de gouret entre le club
de Goffeurville et celui des habitants
de la lune. A cette occasion, il y aura
une excursion en radar, aller-retour à
prix réduit.
& OÆ x
Si on trouve des habitants dans la
lune, ça va faire ouvrir bien des posi-
tions de députés et de sénateurs. On
lire dans les journaux que “M. le pre-
mier ministre qui s'était fait battre dans
} Son comté, s’est fait élire par acclama-
tion, par les gens qui vivent dans la
lune, .
CE DS |
Reste à savoir si les habitants de la
lune vont vouloir recevoir des immi-
grants de la terre, S'ils savent ce qui
se passe ici-bas, ce n’est pas moi qui va
les blimer de mettre un embargo sur
l'immigration. +$
+ + |
.. Les chiens vont dernier.
Mgr Landry
M. l'abbé Georges-L. Landry, curé de
la paroisse St-Louis de Louisdale, dans
le diocèse d'Antigonish, en Nouvelle-
Ecosse, fut ordonné prêtre le 24 juin
1921. I] a exercé son ministère dans dif-
lférentes paroisses du diocèse d'Antigo-
nish.
Il sera le troisième évêque de Hearst.
Ce diocèse fut érigé en préfecture apos-
tolique’ le 18 avril 1918 et en vicariat
; apostolique le 17 novembre 1920. Le vi-
cariat devint diocèse le 3 décembre 1938.
Mgr Roy
Mgr Maurice Roy est âgé de 41 ans,
étant né le 25 janvier 1905. C’est donc
le jour de son anniversaire de naissance
que la nouvelle de son élévation à l'é-
piscopat lui est parvenue.
Le nouvel évêque des Trois-Rivières
est le fils de M. Ferdinand Roy, juge en
chef de la Cour des magistrats de la
province de Québec. Ë
Ii fut ordonné prêtre en 1927. J1 a par
la suite poursuivi ses études à l’univer-
sité Laval de Québec et au Collège An-
Noms des gagnants
Tirage hebdomadaire en fa-
veur des abonnés dont J'abon-
‘jection de principe à la cession de ces ;
(suite à la page 8)
[sélique de Rome. Ces deux institutions
lui ont décerné des doctorats en théolo-
gie. Mex Roy a aussi passé par l’Institut
catholique de la Sorbonne, à Paris. Il
fut un temps professeur au Grand Sé-
minaire de Québec et aumônier des étu-
diants de Laval.
En 1939, au début de la guerre, Mer
Roy offrait ses services à l’armée cana-
dienne et était nommé aumônier du
Royal 22e Régiment. Parti pour outre-
mer en décembre 1939, il a fait les cam-
pagnes de Sicile et d'Italie. Promu lieu-
tenant-colonel et aumônier senior de la
ière division canadienne, il à fait aussi
la campagne du front ouest d'Europe.
Le roi lui a accordé la décoration d’offi-
cier de l’Ordre de l'Empire britannique.
Revenu au Canada l'été dernier, il a
obtenu son licenciement de l’armée et le
81 décembre 1945 il était nommé supé-
rieur du Grand Séminaire pour rempla-
cer Mgr Ferdinahd Vandry, le nouveau
recteur de l’université Laval.
, Les capitaux des
| Canadiens français
Î
Québec. — “La théorie que les Cana-|
| diens de langue française n'ont pas
d'industries parce qu'ils manquent de
icapital ne repose pas sur les faits,
attendu que durant les 5 dernières an-
fées les Canadiens français auraient
pu investir $150,000,000 dans les entre-|.
‘prises industrielles”, a déclaré M. Paul-
Henri Guimont, professeur à l’univer-
sité Laval, devant les membres d'un
club local. d
Durant la guerre, dit M. Guimont, les
Canadiens de langue française ont
souscrit $1,063,000,000 aux emprunts de
la Victoire, et si seulement 20 pc. de
cette somme avait été consacrée à l’in-
dustrie, on aurait obtenu pour ces fins
$213,000,000, ce qui démontre que le:
chiffre de $150,000,000 est loin d'être
exagéré.
Le programme de Gouin
Paris. — Une entente entre la Russie,
la Grande-Bretagne et la France dans
le domaine international et de très
lourds sacrifices dans le domaine inté-
rieur, voilà les points saillants du pro-
Gouin, déposé devant l’Assemblée cons-
tituante.
coopérateurs de langue anglaise.
Congrès de Québec
Le Conseil Supérieur de la Coopéra-
lra-Rainy River; Walter Thompson, ex-
ipert en publicité, de Toronto, et Par-
quhar Oliver, M:P.P. de Grey-sud.
En Saskatchewan, l'hon. Wm. Patter-
ison, ancien premier ministre de cette
province, reste le leader du petit groupe
de cinq libéraux au Parlement. Il fau-
ÉD x C] d
dra quand même, dit-on, choisir un! }
nouveau chef libéral. |
Voyage au pôle pour
$1,000 dans dix ans
Francfort. — Le général Joseph Mc-
:Narney, commandant des forces améri-
| | _caines en Europe, a appuyé Frederick
Churchill, Man. — Les touristes qui Morgan, à savoir que l'exode massif des
voudront visiter le pôle nord dans dix : Juifs de Pologne se poursuit.
ians pourront le faire en auto-neige! En effet, un rapport du service de
javec le lieutenant-colonel Baird, de renseignements de la 3e armée des
et L.-M. Parent, omi. y assisteront à
titre de délégués. Au cours des prochai-
nes semaines, on tiendra en Alberta un
congrès des coopérateurs de langue
française afin de discuter les proposi-
tions qui auront été soumises à nos
délégués. Déjà une quinzaine de nos
groupes coopératifs albertains ont ma-
Inifesté le désir de voir naître cette Fé-
dération. Nous reviendrons sur ce sujet
|dans quelque temps. l
plan juif que le
général Morgan avait dénoncé
cas meilleures que celles de l’armée.
Ce rapport prouve que M. Morgan a
l'ait vrai. On se rappelle que le 2 janvier,
lil avait dénoncé cet exode massif des
| Juifs, déclarant qu'ils agissaient d'après
un plan concerté.
La majorité de ces Juifs se dirigent
Montréal, en lui payant la somme de Etats-Unis confirmant la déclaration | vers la Palestine, mais ceux qui passent
$1,000 pour le voyage. de M. Morgan qui avait soulevé tout le |dans la zone états-unienne sont con-
Le commandant de l'expédition Musk- | onde juif. Ce rapport dit que les Juifs ; vaincus que si la Palestine leur est inac-
‘ox à déclaré aux journalistes qu’il Sera ‘de Pologne sont organisés par des grou- .cessible, on établira un Etat juif en
gramme du président intérimaire Félix
‘heureux de conduire des touristes au \bes chargés de préparer la colonisation
Ipôle nord dans dix ans au prix de Ge la Palestine. Tous les comités sionis-
:$1,000. Il prévoit qu'à cette époque l’aU-'nistes, dit ce document, ont ceci de
to-neige sera assez perfectionnée Pour commun: Ils aident ceux qui veulent
permettre de faire le voyage sans gran- : passer dans l’ouest de l'Allemagne en
ides difficultés. leur donnant des renseignements sur la
L'officier d'artillerie, qui est en même ‘route à suivre, l’endroit où aller, com-
ide 45 trommes qui fera une exCursiOn long du chemin pour obtenir d’autres
de 3,000 milles dans les régions arcti- secours.
est loin d’être conquis.” ‘ dent aussi les émigrants en leur four-
inissant de l'argent et des vêtements.
temps un géologue, dirigera le groupe :ment passer la frontière et qui voir le
ques. Il admet cependant que “le os | Quand c'est nécessaire ces comités ai- |
Deux routes principales sont utilisées |
Bavière.
| Une tempête de protestations fut sou-
jiexe par les Juifs à la suite de la décla-
ration du général Morgan, et celui-ci
reçut même l’ordre de résigner. Cepen-
{dant, ces jours derniers, Morgan, après
lavoir conféré présentement avec le chef
ide l'UNRRA, Herbert Lehman (Juif
lui-même), à New-York, au sujet de ses
accusations, était maintenu dans ses
fonctions. Preuve évidente que ses ac-
cusations sont fondées.
|
l
La province de Québec se classe en
tête de tous les groupes coopératits
bre des besoins de leurs membres, qu'il, total de leurs transasctions atteint plus
La revue coopérative “Ensemble”, li-
ipar ce mouvement; l'une par Lodz, en Attitude de M. de Valera
‘Pologne, jusqu'à Prague, puis jusqu'au i
delà de la frontière allemande où ül est !
i possible d'acheter un billet de chemin) Dublin. — Le premier ministre Ea-
‘de fer pour Munich. L'autre route uti-imon de Valera a dit qu'il ne peut y
‘lise les camions de l'armée rouge jus- avoir de réconciliation finale et vérita-
‘qu'à Berlin, et de là par chemin de fer ble entre l'Eire et la Grande-Breta-
ljusqu'à Munich. Le long de ces routes !gne tant que le gouvernement britan-
les communications sont dans certains ‘nique occupera le.uord de l'Irlande.
vraison de janvier, présentait des sta-
tistiques intéressantes sur le Québec.
Ces chiffres confirment “les prétentions
des coopérateurs canadiens-français à
Ivouloir garder leurs coudées franches
lau sein du mouvement coopératif ca-
Inadien”. Le Québec compte au-delà de
12,000 organisations coopératives grou-
\pant plus d'un demi-million de mem-
\bres.
s'agisse de se procurer les différents
: produits d'utilité professionnelle com-
me les semences, les engrais chimiques,
les fertilisants, ou encore qu’il s'agisse
‘d'écouler les produits de la ferme: lait, |
‘viande, oeufs, patates, miel, etc. En 1944,
les coopératives agricoles réalisaient un
‘chiffre d’affaires total de $89,791,789.
Coopératives de pêcheurs
Sait-on qu’à l'heure actuelle, 70 pour
ide $8,000,000. Un grand nombre de ces i
coopératives de consommation sont liées |
ensemble à une centrale: “l'Alliance des |
coopératives de consommation”.
Les Mutuelles
L'assurance mutuelle contre les in-|
cendies est peut-être la plus ancienne |
forme de coopération chez nous. La
jpremière mutuelle-incendie date, en ef-
ifet, de 1852. Aujourd'hui, on compte
Montréal. — Cierge en main et tout
émus de cete grandiose consécration de
leur tendresse et de leurs promesses ré-
Caisses populaires
Selon les derniers rapports, en date et mis sur le marché est vendu aux dé-
du 30 juin 1945, notre province comp- taillants par lentremise des coopéra-
lcent du poisson pris dans la province 320 de ces mutuelles qui offrent de la
ipratection pour une valeur de plus de
$200 millions,
ciproques, 146 fiancés se sont agenouil-
lés à tour de rôle, à l’Oratoire, aux pieds
de S. Exc. Mgr Joseph Charbonneau,
13 couples de fiancés henits au cours d’une
cérémonie à l'Oratoire Saint-Joseph
Son Excellence leur a rappelé ia gran-
deur du mariage chrétien et les condi-
tions du bonheur de la vie à deux.
Observance des commandements
“A maintes reprises, a dit Mgr Char-
tait 891 caisses populaires groupées en ,tives? Ces coopératives de pêcheurs sont
Nous avons également 10 mutuelles-
bonneau, on vous a rappelé la grandeur
nement est en règle.
Gagnants de cette semaine:
Frédéric Nadeau,
Picardville, Alta
J.-A. Gaulin,
St-Albert, Alta
Léon Beaudoin,
Rosevear, Alta
Fernand, Leduc,
22 unions régionales et une Fédération .au nombre de 85 et elles comptent 3,018
centrale. Ces caisses comptaient 341- membres. Leur chiffre d'affaires, en!teignent $175 millions.
[483 membres, et leur actif total dépas- 11944, était de $1,524,580. On n'ignore pas
ique, depuis 1939, il existe une centrale
des coopératives de pêcheurs connue tent, dans la province, que depuis 1941.
isait $123,500,000.
| Cocpératives agricoles *
l
| Les statistiques publiées par le Mi-.sous le nom des “Pêcheurs-Unis de
inistère de l'Agriculture, le 31 mars 1945,
j
Lee à 591 le nombre des coopé-
iratives agricoles. Ce chiffre se distri-
| Québec”.
Coopératives de consommation
Le premier magasin coopératif a été s'élève à 36. À l’automne, le nombre des
buait ainsi: 581 sociétés locales, 2 ré- fondé à Montréal en 1937. Depuis cette maisons construites était de 192 et. a ;
gionales, 7 provinciales et une centrale Idate, la. coopération de consommation |lui des maisons encore en construction :fait une pieuse tradition depuis 1941, :vant le moment solennel de la bénédic-
archevêque de Montréal, pour recevoir
sa bénédiction et le faire témoin du
geste symbolique que pose le jeune hom-
me en passant l’anneau au doigt de cel-
le qu'il à choisie pour être la compa-
Tout de même, au cours des dernières |8n€ de sa vie.
années, leur nombre est allé toujours en| Cette émouvante cérémonie des fian-
grandissant, si bien qu'aujourd'hui il çailles canoniques coïncidant avec la
us Ges épousailles de la sainte Vierge
vie dont les assurances en vigueur at-
Coopératives d'habitation
Les coopératives d'habitation n'exis-
L
du mariage chrétien. On ne rappellera
jamais trop la sainteté de cet état de
| vie. Vous ne devez pas vous y engager à
la légère, sans avoir mûrement réfléchi
aux cCbligations et responsabilités que
le mariage comporte. ‘
Après quelques mots de bienvenue du
R.P. Adrien Leduc, c.s.c., le Père Lara-
mée monta de nouveau en chaire pour
et dont les autorités de l'Oratoire ont} une dernière allocution aux fiancés a-
{e Coopérative Fédérée). 50,575 mem- |se développe lentement mais sûrement était de 351. - [couronnait un triduum d'exercices pré-|tion des anneaux et des cierges, “Ce que
bres faisaient partie de ces coopératives : dans la province. A l'heure présente,| D'une façon générale, il semble que ,Chés par le R.P, Laramée, franciscain, | je vous souhaite, at-il dit, c’est de sui-
dont l'actif total (y compris celui de la plus de 180 magasins coopératifs sont les coopératives d'habitation se seraient Organisateur diocésain des cours de pré- |vre un peu plus chaque jour les ensei-
Quant au goffeur, en attendant les Kelowna, C.-C.
excursions de radar qui le transporte
-Chacun de ces gagnants recevra un
| ront dans la lune, il demeure dans son
trou, au service de ses lecteurs.
Le GOFFEUR.
album de la Bonne Chanson, com-
prenant trente chansons.
‘Î|Fédérée) se chiffrait à $19,588,347. Les
‘en opération tant dans les milieux ur- | SéVlORDéss davantage si elles avaient
‘bains que dans les milieux ruraux. Ils pu compter sur de meilleures conditions
|coopérâtives agricoles de notre province
groupent près de 25,000 membres et le (suite à la page 8)
visent à satisfaire le plus grand nom-
paration aux mariages.
S'adressant aux futurs époux, après
avoir béni leur engagement solennel,
gnements de la sainte Eglise. Deman-
dez au ciel les grâces nécessaires pour
Ique votze mariage soit un succès.
Page 2
La Survivance
ire publié tous les mercredis à 10010-108e rue,
ne à Edmonton. Alberta
fonas :s 10 novembre 1928
äépendant en politique et entlarement Con
ani dners à la cause religieuse et nat:onale.
B.-E. Breton. O.M.I. Rédacteur en chef
4 .00
‘ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest #2
Fee à DE DAEOnis et Québec, 82.50 par an;
surope
par an: Europ
$3.00 par an. ;
de ‘L'Association Canadienne-Françaiss
Organe Officiel Petra
Autorisé comme envoi postal de la deuxième
classe, Ministère des Postes, Ottawa.
—
_ MERCREDI LE 6 FEVRIER 1946
NO manne eo
Nos coopérateurs s'organisent
Ce sont d'excellentes nouvelles. comme
on le lira dans la présente édition de notre
journal, les coopérateurs de langue française
de tout le pays tiennent, cette semaine, un
congrès général dans la vieille cité de Cham-
plain, la mère de la culture française en Amé-
rique. Il s’agit de jeter les bases d’une vaste
organisation qui réunira en un groupe solide
plus d’un demi million de coopérateurs de tout
le pays. |
On connaît déjà les événements qui ont
amené la tenue de ce congrès. Ily a à peine
une couple de mois, à Winnipeg, la Coopéra-
tive Union of Canada convoquait les Coopé-
rateurs du Canada à une réunion générale,
dans le but de cimenter l'union de tous. Au
cours des discussions on suggéra la création
de deux fédérations-soeurs: l’une de langue
française, l’autre de langue anglaise, qui col-
laboreraient par l'entremise d’un comité con- :
joint. Cette suggestion fut fortement ap-
puyée par plusieurs, en particulier par le se-
crétaire de la Cooperative Union of Canada,
M. A.-B. MacDonald. Comme celui-ci le fai-
sait remarquer avec justesse, si l’on veut que
le mouvement coopératif progresse et accom-
plisse son oeuvre de bienfaisance, on doit se
mettre à la portée du peuple. Or pour cela,
et M. MacDonald en a lui-même fait l’expé-
rience dans son travail quotidien, une fédéra-
tion française est indispensable. D'ailleurs,
le Conseil supérieur de la Coopération de
Québec possède déjà toutes les marques d’une
véritable fédération. Il ne reste plus qu’à
étendre ‘cet organisme à tous les groupes
les tendances mauvaises, mais elles sont pour-
tant d’un puissant secours. C’est ainsi que,
jusqu'au seizième siècle, la religion catholique
étant acceptée à peu près partout en Europe,
les Souverains Pontifes pouvaient faire beau-
coup pour le maintien de la paix. ..
Les historiens non catholiques admettent
volontiers ce fait. Un journal de Brooklyn,
le “Tablet” dans son numéro du 22 décembre
dernier, citait en ce sens une demi-douzaine
d'historiens de renom.
Mais les réformateurs religieux du seiziè-
me siècle, Luther, Calvin et Henri VIII, ont
brisé l’unité de l'Eglise, En encourageant les
chefs des peuples à ne pas tenir compte du
pouvoir moral des Souverains Pontifes, ils ont
rendu inopérantes les interventions papales
en faveur de la paix. Comme résultat, les
guerres sont devenues de plus en plus inhu-
maines et dévastatrices.
Le monde devra donc choisir entre le com-
munisme de Moscou, le mammonisme de New-
York, et le christianisme de Rome.
Ce que nous sommes
L'EVENEMENT JOURNAL. — Aux quatre
coins du continent, la survivance française
établit ses rameaux vigoureux; elle ne compte
plus ses légions, qui sont allées au loin accom-
plir le miracle canadien, qui la remplit d’une
légitime fierté. Partout, les rejetons du vieux
Québec manifestent une surprenante vitalité;
attachés fermement à leurs origines, ils res-
tent solidaires de la province-mère, qui les
couvre encore de son aile tutélaire. N'est-ce
pas nos compatriotes de l'Ouest qui ont ré-
cemment sollicité son appui pour établir un
poste de radio de langue française, et la sous-
cription a récolté $150,000. Dans l’ancienne
Acadie, l’oeuvre de la presse a recueilli chez
nous des dizaines de milliers de dollars; et,
en Nouvelle-Angleterre, les échanges culturels
ne servent-ils pas les meilleures causes? No-
tre race plonge ses racines profondes dans le
sol d'Amérique, qui est devenu son domaine et
sa gloire; l’an dernier, les naissances vivantes
ont dépassé le chiffre-record de 100,000, et à
cette allure, il s’écoulera peu de générations
avant que l’élément français reprenne la pré-
pondérence que l’immigration massive lui à
enlevée au cours du siècle dernier. .
Le vieux rameau de Québec est loin d’être
desséché et stérile; le Canada doit compter
sur lui et avec lui.
L'erreur morale
La Survivance
— ame ns
ds?
Ÿ at-il dé bons Alleman
Un témoignage d’héroisme
La propagande de guerre, mise sur
pied pour alimenter notre batrotismie,|
a été en certains milieux poussée jus- |
qu'à l'hystérie. Sans doute il fallait dé-;
voiler les ruses de l'ennemi, arracher
les masques, abattre la machine mili-
taire et politique des Nazis qui Rene)
çait le monde. (Nous laissons ici de
côté la lutte pour la domination éco-
nomique de l'univers, qui est un autre
aspect de la guerre). Aujourd’hui en-
core, les procès de Nuremberg nous ré-
vèlent les crimes des “criminels nazis”.
La fumée de la bataille est à peine
dissipée; le monde reste encore sous le
choc produit par six années de guerre
totale. Aussi n'est-il pas étonnant de
voir certaines personnes envelopper
dans une même condamnation tout le
peuple allemand, depuis les chefs fana-
tiques jusqu’au dernier des paysans.
‘Lorsque s'écrira la véritable histoire
(non pas celle que rous lisons dans la
presse vénale), il nous faudra reviser
= jugements. On sait, par exemple, la
résistance courageuse de l'Eglise catho-
lique, évêques en tête, contre l’idole na-
zi en Allemagne. Même le peuple fit
preuve d’héroïsme. On en trouve le
témoignage dans la lettre d'adieu que]
Nikolaus*Cross, un chef ouvrier catho-
Le Sasnt Evangile
l'Epiphanie |
Le Ve dimanche après
EVANGILE
(S. Matthieu, chap. XIII, v. 24 à 30)
En ce temps-là, Jésus proposa au
peuple qui le suivait en foule une pa-
rabole en disant: Le royaume des cieux:
est semblable à un homme qui avait
semé du bon grain dans son champ;
mais pendant que tout le monde était!
endormi, son ennemi vint, sema de
Vivraie parmi le froment, et Se retira.
Quand l’herbe eut poussé et fut mon-
tée en épis, l'ivraie parut aussi. Alors]
lique allemand, écrivit dans son cachot,
à sa femme et ses six enfants, avant
d'être exécuté par les Nazis le 25 jan-
vier 1945.
Voici la teneur de cette lettre qu'un
correspondant de CIP en voyage en
Allemagne a pu se procurer: “Ma très
chère épouse et mes enfants bien ai-
més, Je vous écris en la fête de sainte
Agnès. Quand cette lettre vous parvien-
dra avec celle que je vous ai écrite en
novembre, vous saurez que le Seigneur
m'a raprelé à Lui. J'ai vos portraits
devant moi et je regarde vos visages si
chers. J'aurais voulu faire tant de
choses pour vous, mais le Seigneur en a
décidé autrement. Que son nom soïit
loué. Que sa volonté soit fait à l'égard
de nous tous. N’allez pas croire que je
suis bien inquiet en face de la mort.
J'ai prié chaque jour Dieu de me ren-
dre et de vous rendre assez forts pour
accepter patiemment ce qu'il a décidé
ou permis. La prière m'a fait tranquille
et calme.
“Je pense à vous avec un grand a-
mour et une profonde gratitude. Com-
me le Seigneur a été bon et combien il
a rendu ma vie riche! Il m’a donné son
amour et sa grâce, une épouse affec-
tueuse et de bons enfants. Je Lui dois
ainsi qu’à vous, éternelle gratitude. Je
vous remercie, mes bien-aimés, de tout
ce que vous avez fait pour moi. Pardon-
nez-moi si je vous ai fait mal ou si
j'ai mal rempli mes devoirs envers vous.
Je tiens à te remercier particulière- ;
ment, ma chère épouse. Quand nous
nous sommes dit adieu, il y a quelques
jours, j'ai remercié Dieu de tout mon
coeur de ta force chrétienne. Oui, chère
épouse, par ton courage tu as jeté de la
lumière sur les derniers jours de ma vie.
Ton dernier geste d'affection n'aurait
pu étre plus heureux ni plus beau...
Je sais que la séparation nous a été
bien pénible à tous deux, mais soyons
|reconnaissants que Dieu nous.ait donné
la force d'accomplir ce sacrifice.
“Durant mes longs mois de captivité, :
je pensais parfois à ce que vous devien-
drez tous quand je vous aurai quittés.
Sacrement afin d'être avec moi dans
toutes les tempêtes et les inquiétudes,
particulièrement à ma dernière heure.
Il aurait pu en être différemment. Après
le raid du 6 octobre, j'aurais pu être
transféré ailleurs comme bien d'autres.
En pareil cas, j'aurais été privé de bien
des choses décisives. Combien je dois
louer la sage et miséricordieuse provi-
dence de Dieu et Le remercier de sa
bonté et de sa paternelle protection.
Ma mort est certes dure €t pénible, au
point de vue humain, mais Dieu me
donne certainement la grâce de l'af-
fronter.' Ne pleurez donc pas sur moi.
Priez pour moi et remerciez Dieu qui
m'appelle dans sa miséricorde et qui
me conduit dans sa demeure éternelle.
“Je laisse à chacun d'entre vous une
image sainte avec un message particu-
lier. Qu'elle soit un gage de souvenir et
qu'elle vous rappelle de ne pas m'ou-
blier dans vos prières. Le crucifix et le
rosaire que vous m'avez fait parvenir
dans ma prison m'ont été une grande
joie. Je porte le crucifix jour et nuit
et le rosaire est mon compagnon cons-
tant, Je verrai à ce qu'ils vous soient
| retournés. Ce seront des objets d'affec-
i tueux souvenir. Toutes mes affaires ici-
ibas sont réglées. Le reste de mes jours
et de mes heures seront consacrés à la
prière. Que Dieu ait pitié de "mon
jee et que ses bénédictions et ses grà-
Îces soient toujours sur vous. Que Dieu
| vous bénisse pour votre amour et votre
jbonté à mon endroit. Confiant dans sa
Igrâce et sa miséricorde, j'espère que
inous nous retrouverons tous dans le
‘Royaume de Dieu.”
Les Jeunes Filles
Elegantes ont Toujours
Paradol dans leur
Réticule
Elles savent que Paradol les soula-
ra promptement du mal de tête et :
€ . 3: é
autres malaises, qu'il leur aidera
aussi à enrayer un rhume,
Une jeune fille écrit: “Avant de
faire usage de Paradol, je souffrais
tous les mois de douleurs presqu’-
insupportables. C’est le calmant le
plus promptement efficace dont j'aie
jamais fait usage et qui ne laisse pas
de désagréables effets à sa suite.”
PARADOL
le.soulagement de la douleur
!
: Pour:
cet aspect bien caractéristique de notre
belle culture canadienne.
: = F “Notre Association ne serait pas com-
| Artisanat du Quebec plète sans la participation active des
maisons canadiennes-françaises qui
s'intéressent au commerce extérieur et
qui ont tant fait pour le développer”,
. considéré essentiel
|
|
Montréal. — Au cours de la séance
plénière de la Canadian Exporters As-
sociation, tenue jeudi en l'hôtel Wind-,
sor, M. A.-F. Telfer, gérant général de,
l'Association, a présenté un rapport des ‘
activités de cet organisme pour l’année ;
1945.
Il a terminé la lecture de ce rapport
ipar un éloge, prononcé en français, de
lla contribution de la province de Qué-
Faisons commissions. Portons vali-
ses, caisses. Livrons paquets, messa-
ges. Garçons et autos à votre service,
T.-M. CHAMPION
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5 MDermid Studios Ltd. = on &
Se 4 S
nada. #3
iteur ë i i : Frs < : Lt mi -t-il dit, je tiens à Êr
Îles serviteurs du père de famille vinrent | nfais j'ai compris depuis longtemps que | me ne a-t il dit, . tie PÉe
: ire: F , ; : ï . pr s :
Ju dire: Scigneur, n’avez-Vous pas Se- votre sort ne dépendait pas de moi. Si : Pro À a e loccasion pour sa uer n Ë
mé du bon grain dans votre champ? | Dieu veut que je ne sois plus à vos Compatriotes de langue française qui
TR : ss = a : L nl : ti ati
d'où vient donc qu'il y a @e l'ivraie? | côtés, il verra à vous secourir. Il ne vous | . . . . érure
= 4. ,» . 5! ; ë « . s: =
I leur répondit: C'est mon ennemi qui ;bandonnera pas si vous restez atta-;°UrS CÉIONIS, 1S$ ON grandement con
français du Canada. C’est le but du Congrès
qui se tient cette semaine à Québec.
On ne peut que louer nos coopérateurs de
le la clairvoyante décision qu’ils ont prise. Les
L'EVANGELINE, Montcon, N.-B. — Pen-
dant les années de guerre, on s’est élevé avec
raison contre les monstrueuses doctrines na-
groupes français de tout le pays pourront dé-
sormais compter sur un organisme puissant
et bien à eux. Iis pourront obtenir les services
d’une propagande coopérative en accord avec
leur idéal social et chrétien. Ils pourront fa-
cilement se renseigner, s’éduquer, se former
aux saines méthodes, car on s’adressera à eux
dans leur langue.
À ce point de vue, il semble que les coopé-
rateurs du Canada vont faire plus, pour la
bonne entente entre les deux grandes races
de notre pays, que tous nos hommes politiques
ou nos apôtres n'ont jamais fait dans le passé.
Is mettent en pratique un bilinguisme vérita-
ble qui respecte les droits et les aspirations
de chacun. ;
Et n’allons pas penser que le fait d’avoir
deux fédérations va causer une scission, une
division profonde de nos deux éléments. Cer-
taines gens, toujours prêts à s’accroupir,
crient déjà à l’isolationisme. Et l’on rencon-
tre de ces esprits même parmi les nôtres! Ces
gens oublient une chose: nous ne fondons pas
une fédération coopérative de langue fran-
çaise pour nous isoler, mais pour collaborer
d’une facon plus parfaite et comme groupe.
Faudrait-il donc, pour vivre en paix avec nos
voisins, effacer tout ce que nous avons en nous
de français, de catholique, de chrétien, pour
n'être plus qu’une bande amorphe de “sui-
veux”?
Nous sommes les premiers à admettre que
la coopération, de soi, n’est pas une organisa-
tion catholique, ni française. Mais (et on
oublie ce point trop souvent), elle ne doit pas
non plus se faire anticatholique ni antifran-
çcaise. On peut être parfait coopérateur, tout
en cherchant à sauvegarder nos caractéristi-
ques catholiques et françaises. Et ce n'est
certes pas manquer à l'esprit coopératif que
de travailler dans ce sens.
Aussi doit-on féliciter ceux qui, chez nos
compatriotes de l’Alberta, ont déjà manifesté
le désir de s'unir dans cette nouvelle fédé-
ration française, dont on jette les bases cette
semaine à Québec. Grâce à notre Société
d'Enseignement postscolaire et à l'appui de
l'A.C.F.A. nous aurons, au congrès de Québec,
trois de nos délégués. On ne peut qu’entrete-
nir les plus belles espérances sur les résultats
de cette réunion. On saisira avant bien long-
temps les avantages que nous en retirerons,
tant au point de vue économique que cultu-
rel. Nous souhaitons que tous les nôtres em-
boîtent le pas et fassent cause commune. lis
en seront les premires bénéficiaires.
P.-E. B.
En lisant les journaux
Pas de loi morale sans l'église
L'EVANGELINE. — La loi morale ne se
maintient pas sans la religion, et la vraie
religion suppose l'Eglise. Mais l'Eglise, ce
n'est pas la multitude de voix discordantes qui
invoquent le témoignage de la Sainte Ecriture
en faveur de doctrines qui se contredisent les
unes les autres, Comme ces divers groupe-
ments ne s'entendent pas entre eux, leur voix
ne peut se faire accepter par les chefs des
peuples, et conséquemment leur influence
pour sauvegarder la paix est considérablement
amoindrie.
La pensée de Dieu et l'influence de la
religion ne suffisent pas toujours à vaincre
zies, selon lesquelles le bien de l'Allemagne
est la règle suprême de la moralité. D’après
Hitler et ses disciples, la duplicité, ie men-
songe, la violation du droit des autres, tout
était légitime pourvu que cela fut à l’avanta-
ge de la patrie allemande. Pour être parfai-
tement juste, il faut aëmettre que de telles
doctrines se rencontrent parfois ailleurs qu’en
Allemagne, et particulièrement en Russie so-
viétique.
Ces doctrines pernicieuses ne sont pas
sorties tout d’un coup du cerveau d’Adolph
Hitler ou de Joseph Staline. Elles ont com-
mencé il y a longtemps par des erreurs pres-
que inapercues à l’origine et qui ont grandi
avec le temps. Il ne serait pas difficile de
faire une excursion dans le passé pour voir
le développement de ces erreurs et pour mon-
trer comment on est arrivé à nier même la
loi naturelle.
Remarquons cependant que la voix de
l'Eglise s’est fait entendre souvent pour dé-
noncer l'erreur chaque fois qu'elle montrait
la tête. Malheureusement, on ne voulut pas
toujours tenir compte de ces dénonciations
et c’est pourquoi l'erreur a pu croître sans en-
traves. L'homme a droit à la liberté de pen-
sée, mais doit respecter la vérité. On n’a pas
le droit de penser l'erreur, et encore moins
de l’enseigner. Cela est aussi vrai en morale
qu'en histoire ou en arithmétique. En dénon-
çant l'erreur l'Eglise défendait la civilisation,
même lorsque ses ennemis l’accusait de s’Op-
poser au développement de la pensée et de la
science.
Notre industrie a fait de
grands progrès
LA PRESSE. — Ainsi que le signale un
rapport du ministère de la Reconstruction,
nos exportations dans le passé étaient for-
mées en très grande partie de matières pre-
mières, denrées alimentaires, métaux et au-
tres minéraux, bois, etc. bien que les ventes
d'articles industriels eussent déjà une assez
grande importance; celles-ci vont tendre dé-
sormais, cependant, à prendre de plus en plus
une place prépondérante.
On rappelle, pour faire saisir l’ampleur
de l'expansion qui a eu lieu ces années-ci dans
lindustrialisation du pays, que la production
de nos usines et de nos manufactures s'est
accrue, en valeur nette, de cent soixante-sept
pour cent entre 1939 et 1943. Les bâtiments
érigés durant cette période et l'outillage ac-
quis constituent un actif que l’on s'efforcera,
naturellement, d'utiliser aussi intensément
que possible pendant le temps de paix.
Il faudra trouver des marchés pour ces
nombreux produits que le Canada sera maïn-
tenant capable d'exporter en fortes quantités,
Ce sera peut-être facile, aussi longtemps que
nous n’aurons pas à subir la concurrence des
pays qui se livraient au même genre de tra-
vail et ne sont pas en état, actuellement, par’
suite des ravages de la guerre, de donner sa-
tisfaction à leur ancienne clientèle. Mais il se
fera une lutte serrée plus tard.
“La parfaite valeur est de faire sans té-
moin ce qu'on serait capable de faire devant
tout le monde.”
La ROCHEFOUCAULT.
+ -
Li
“N'attendez point des circonstances ex-
traordinaires pour faire de bonnes actions;
sachez user des situations ordinaires.”
J.-P. RICHTER.
la semée. Ses serviteurs lui dirent::
Voulez-vous que nous allions Parra-
icher? Non, leur répondit-il, de peur
| qu’en arrachant l'ivraie vous n’arra-!
|chiez en même temps le bon grain.
VÉARSEZ croître lun et l'autre jusqu’au:
| temps de la moisson, et alors je dirai!
aux moissenneurs: Arrachez d’abord:
‘tribué à la formation de notre associa-
| ‘tion et ils sont appelés à jouer un grand
“N'ayez pas de peine à mon sujet. ‘rôle dans son développement futur en
J'espère que Dieu me fera entrer dans ‘continuant de s'y intéresser et de tra-
son Royaume. N'a-t-il pas veillé sur Vailler pour la soutenir. De cette façon,
moi d’une façon miraculeuse? Il m'a ‘il est sûr que notre organisation, dont
conduit, même dans ma captivité. à le but est de développer le commerce
un endroit où j'ai trouvé beaucoup d’a- ‘extérieur de ce pays, atteindra une en-
chés à Lui.
l'ivraie, et liez-la en gerbes pour Ja Imour et de sympathie humaine. Il m'a vergure vraiment nationale.”
brüler; mais amassez le froment dans donné plus de cinq mois pour me pré-|
mon grenier.
REFLEXIONS
Le champ du père de famille, c’est
{l'Eglise de Dieu. Quelle place y tenez-
vous? Faites-vous partie du précieux:
froment ou de l’ivraie maudite? La tige |
du froment se distingue de l’ivraie par
le bon grain: le juste se distingue du ré-
| prouvé par les bonnes oeuvres. Où sont.
Îles vôtres? Examinez votre vie. Hélas! ;
jpeut-être y trouvez-vous beaucoup d'im-
perfections et de péchés, peu d'actes |
vraiment méritoires pour le ciel; peut-
létre votre coeur, vide de vertus, avait
parer à quitter ce monde. Il a fait plus:
de-t-il en vices. Dieu pourtant y avait
jeté une bonne semence: il l'avait doué |
ide nobles facultés, d'inclinations ver-
Itueuses; il l'avait entouré de grâces et!
de lumières. Comment la mauvaise her-
be y a-t-elle pénétré? Ah! c'est qu’au
lieu de prier, de veiller sans cesse, vous
vous êtes endormi dans la tiédeur, Une
tentation est survenue: elle vous a trou-
vé sans défense, vous avez succombé.
Le démon est entré dans votre âme, et|
quels affreux ravages n'y a-t-il pas |
causés! Au lieu du germe de la vie, |
il y à jeté les germes du mal, qui se
développeront, si vous n'y prenez garde,
et engendreront en vous des fruits de
malédiction et de mort.
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souvent il est venu à moi dans le Saint-
“Dans nos efforts pour obtenir des
idébouchés à l'étranger pour les nou-
veaux produits canadiens, la province
:de Québec peut nous fournir une aide
précieuse, L'habileté naturelle des ar-
itisans du Canada français et leurs su-
perbes travaux d'artisanat constituent
; un véritable avantage pour ce pays. Les
produits de cette importante industrie
| domestique peuvent, si la production est
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MERCREDI 6 FEVRIER 1946
dette ee he eh ee ee eee deg
Opinion du lect
p )n au lecteur
Toute communication doit être 2ccompagnée de nom et de l'adresse
sous cette rubrique. x | :
PELTELELELLLLLILLLLILLIIIRTS
Honneur aux Pionniers Confondait à la vaste rumeur qui s'é-
| i çais, mots ailés, aériens, aux intonations
: |suaves, vibraient à l'unisson des bras
honneur à eux!” sur les rudes troncs. Ainsi faisaient les
cette inscription gravée sur le monu-|mmortels pionniers de la Nouvelle-
des fermiers canadiens, pourrait s’ap- |SUr les bords du Saint-Laurent; ainsi
pliquer à nos pionniers, surtout à ceux chantaient les fiers Bretons qui avaient
‘TRIBUNE LIBRE
de lenvoyeur. Nous ne prenons pas la responsabilité de ce qui parait
| Rss pandait dans l'air. Des vocables fran-
fondateurs
ais sont donnés beantoip. de peine: | infatigables qui retorbaient en cadence
ment de Louis Hébert, l’auguste ancêtre |France qui venaient fonder un empire
qui se sont taillé un fier domaine dans! implanté dans notre patrie “Le verbe de
la forêt primitive.
Lorsqu'un canton annonce des signes
‘la Gaule et le verbe de Dieu”.
Cépendant au milieu d’une éclaircie |rences par des experts du gouverne-
Quatre générations
Dimanche le 27 janvier, à l'hôpital
Général, le P. V. Gaudet, omi, bapti-
sait Marie-Ursule-irma-Thérèse Lefeb-
vre, enfant de M. et Mme Roland Le-
febvre (née Florence Pitre). Etait por-
teuse, l'arrière grand’mère de l'enfant,
Mme Firmin Morin; le parrain et la
marraine étaient les grands’parents,
M. et Mme Wülfrid Girard (en premiè-
res noces Mme Lefebvre). Fait remar-
quable, la robe baptismale de l'enfant
était celle que porta son père aux fonts
baptismaux, il y a vingt-cinq ans.
MORINVILLE
Nos jeunes agriculteurs ont reçu au
La Survivance
__ qu
Hier soir, le 30 janvier, arrivait à
Guy, un beau cadeau de Ta famille de !
M. Walter Hébert (récemment de Guy, |
actuellement à Villeneuve). C'était!
une très belle statue de Notre-Dame de
lpatima avec les trois enfants de Fati- |
ma à ses pieds. Le fini de la statue est :
très riche et elle a 24 pouces de hau- |
teur. Elle sera bénite dimanche pro-|
chain. Je crois, sauf erreur, que la pa. |
roisse de Guy est la première paroisse |
du vicariat de Grouard à posséder une !
statue de Notre-Dame de Fatima dans
son église. Serions-nous, providentielle- !
ment, la première aussi pour l'Alberta?
& %
| Il continue de neiger quasi tous les
joe L'homme de la malle, M. Aurèle
Î
Cinquante ans au pays
|
|
| des neiges
Les personnes qui désireraient se
procurer ce volume, qui renferme les
Mémoires de S. Exc. Mgr G. Brey-
nat, o.m.i., pourront s'adresser à M.
J. Chatain, Church Supplies, 10518
avenue Jasper, Edmonton.
Volume de 347 pages; 72 hors-
texte, en vente au prix de S150, par
la poste, S165; relié: $2.50.
|
CLUNY
# !
Lambert, trouve que c’est un long voya-
début de la semaine une série de confé- ;#e que ce 40 milles (aller et retour) avec
iles chevaux. Heureusement qu'il a une
bonne cabouse neuve de cette année;
Statistiques :—
Le R.P. Denis Dubuc, o.m.i, curé,
nous a donné les statistiques paroissia-
Page 3
_
THÉ
Au procès de Nuremberg
Paris. — La théorie de l'espace vital
qui avait provoqué et prétendait justi-
fier les instincts d'ogre du nazisme, sera
sans doute évoquée au procès des cri-
minels de guerre à Nuremberg, et il ne
faudrait pas que le procureur Robert
Jackson soit pris au dépourvu. Ainsi lui
.de prospérité, on prodigue de chaleu- iles hommes construisirent une humble |ment et l’agronome du district. Un bon
reux éloges à de nouveaux venus fa- habitation. C'était une longue cabane [nombre ont répondu à Yappel et l'af-
cette cabouse lui fait honneur.
L
les suivantes en nous communiquant le |a-t-on donné un conseiller de géopoli-
vorisés par un sort heureux et, incons- ‘basse de plus de 50 pieds de front, en
faire aurait été un succès complet si la
température avait voulu se mettre de la
+X + * rapport de l’année 1945. Population:
tique. La géopolitique est la science qui
étudie les rapports de ja géographie
ciemment, on relègue au second plan Jes
-obscurs ouvriers de la première heure.
le grossièrement équarris et del
M. Aurèle Benoit s’est aussi décidé à! 216 catholiques divisés en 52 familles |
tés avec un mortier de terre grasse et
Et pourtant c’est bien à ceux qui ont |® Paille hachée. La maison se compo-
souffert et besogné dès l'aube ingrate |Sait de deux grandes pièces d'égale ai-
parti, Malheureusement une tempête de;se faire une cabouse pour mettre en
neige accompagnée de poudrerie me- ‘avant de son plancher de voiture d’hi-
naça de tout gâter. Disons cependant Ver; comme toujours, M. Benoit a fait
et incertaine que revient l'honneur de la mension séparées par un mur de re-|que nos conférenciers ont su intéresser | un travail digne d’éloge. Ji l’a étrenné
lutte. PRE
Les familles Gérard et Thibault fu- teur, était soutenu par deux énormes
rent les tout premiers colons de Codesa, |POutres. Il n’y avait pas de mansarde et fin.
pleins d'audace et confiants en l'ave- [le toit s'affalait sur les pans. Néanmoins
nir, ces hardis pionniers originaires de icet asile abrita une nombreuse famille
Ja région du Lac Saint-Jean, arrivèrent | Pendant douze ans et ses pauvres mu-
au terme de leur long voyage vers la fin railles ont gardé l'écho de leurs voix, de
-de juillet 1930. La forêt épaisse et touf-
fue s'étendait alors de chaque côté du
chemin de fer et un profond silence,
rarement déchiré par le cri strident
d'une locomotive, pesait sur ce coin de
terre. Avant d'entamer la haute futaie,
toit a été témoin de bien des joies, bien
des peines, bien des soupirs et des
pleurs. Que de souvenirs se sont accu-
mulés au long des jours entre le coin
du feu et la table! Le bon feu autour
duquel les parents, les enfants et les
M. Edgar Gérard, son gendre, et ses fils
s'agenouilièrent sur ce sol vierge et, tra-
çant le signe de la rédemption avec le
taillant de la hache, ce père et les siens
consacrèrent à Dieu et à Marie Imma-
culée leur nouvelle entreprise. Bientôt
le choc de la cognée retentit au coeur
des “grands bois noyés dans le mystère”
et les géants tombèrent avec fracas.
Les oiseaux troublés par cette impitoya-
ble invasion s’enfuirent dans de som-
bres retraites et le génie tutélaire des
pins, des peupliers et des trembles
frémit d'angoisse, Un autre son, celui-
amis se groupaient l'hiver pour causer
des pays d'en Bas Canada, les mains
‘tendues vers la flamme bienfaisante qui
réchauffe l’âme et la chair; la grande
table où chacun s'asseyait pour manger
les &élicieuses tartines et le pain sa-
voureux de la ménagère. La maîtresse
de céans possédait un coeur large et gé-
néreux, une charité vive et agissante,
et sa demeure devint le refuge des insti-
tuteurs et des missionnaires. Durant
quinze années, dans l'indigence des
pénibles débuts, dans la médiocrité et
dans la modeste aisance, M. et Mme
là doux et mélodieux, se mêlait et sel ?
Gérard offrirent la plus chaleureuse
hospitalité aux prêtres desservant la
BIENSEANCE
Manières à table
C'est tout un livre qu'il faudrait écri-
re sur l'étiquette à table. Aussi loin que
l'on peut remonter äans l'antiquité, on
se rend compte que chez tous les peu-
ples il y eut un “cérémonial” de la ta-
ble. On en trouve un exemple chez
Abraham offrant l'hospitalité aux en-
voyés du Seigneur, et leur donnant des
marques de haute considération. J'aurai
l'occasion de revenir sur cet important
sujet qu'est la bienséance à table. Il y à
tellement de choses à dire! Pour au-
jourd'hui, je voudrais vous rappeler
quelques conseils et quelques notions
élémentaires de savoir-vivre. Je vous les
donne au fil de ma piume.
Ne mettez pas votre serviette au cou,
en plastron, mais déposez-la plutôt dé-
pliée sur vos genoux. :
On doit porter une attention délicate
aux invités que l’on reçoit. C’est l’élé-
mentaire politesse de servir nos hôtes
‘d'abord. On ne doit pas commencer un
deuxième service avant que nos.invités
ne sojent prêts. Par exemple, si notre
hôte n'a pas fini de prendre sa soupe,
on l'attend avant de commencer à ser-
vir le plat suivant.
La soupe! N'est-ce pas le premier é-
cueil que l'on rencontre à table? Quoi
de plus déplaisant que d'entendre un
bruit de ruisseau chez certaines gens
qui avalent leur soupe, en l’aspirant...
hup... hup... hup. Attention; vous ne
vous en rendez pas compte, probable-
ment; mais vos voisins ne sont pas
sourds. : Ê
Si on vous offre des plats pour que
vous vous serviez vous-mêmes, faites-le
raisonnablement, en pensant qu'il y en
à d'autres qui seront heureux d’avoir
leur petite part. Surtout ne retournez
pas le plat en tous sens, pour y décou-
vrir le meilleur morceau.
Ne parlez pas et ne buvez pas, la
bouche pleine.
Les gens civilisés ne prennent pas
les os dans leurs mains pour les gruger.
Et que diré de l'habitude qu'ont certai-
es personnes de couper toutes leur
nourriture, viande, patates, légumes, au
préalable, et de se lancer ensuite, tête
baissée, dans une attaque à fond de
train contre leur assiette. De grâce, ne
nettoyez pas, non plus, votre assiette
à l'aide d'une bouchée de pain. Laissez
le soin de laver la vaisselle. à la mé-
nâgère qui a des torchons pour cet
usage. 5
Le thé et le café se boivent à même
la tasse, Si vous trouvez votre breuvage
trop chaud, allez-y doucement ou .at-
tendez quelque peu. On ne souffle pas
sur son breuvage. On ne le verse pas
dans sa soucoupe pour le boire.
| Voilà des conseïls bien simples. Et
pourtant, l'expérience nous montre que
- .{par..Jequel la France doit consentir. à
trop de gens encore. les ignorent.
Ce ne sont pas toujours. les actions
d'éclat qui nous font juger. Mais selon
que vous observerez ou non ces petits
détails vous passerez pour une personne |
bolie ou non. Rappelons-nous que nous
vivons en société: ayons des égards ét
de la délicatesse pour nos voisins.
| Jacqueline.
parachève dignement.
Thibault, car elles se sont données
enseigner le catéchisme. C'est chez eux,
Mission et aux religieuses qui venaient
comme autrefois Jésus chez Marthe et
Marie à Béthanie, que les bons Pères
|préféraient se reposer de leurs fati-
igues, puiser des leçons d'endurance et|au royaume de la gloire.
refaire leur estomac avec les meilleurs
de la chaumière s’ouvrait toujours lar-
gement comme une main fraternelle
pour souhaiter la bienvenue aux voya-
Igeurs attardés, qui trouvaient dans ce
cher réduit la halte tant désirée!
Le défrichement des homesteads du
père et du fils aîné, Prime Joseph, fut
très dur, très long, très épuisant, car La
forêt refusait de céder la place; et c’est
pas à pas dans une lutte acharnée que
les bcherons la firent reculer. Dès que
Mme Gérard put contempler un beau
morceau de terre faite, “planche com-
me la main”, elle fit don à l’église d'un
llopin de deux acres. Aujourd’hui sur ce
|lot se dresse vers le ciel “blanc d’étoi-
les” le haut toit de l'édifice religieux
construit par les familles Gérard, Thi-
bault et Tremblay. Ce bâtiment sert
depuis quatorze ans à deux fins: local
où la classe se fait à des enfants en
majorité canadiens-français, et les di-
manches temple où le petit peuple en
prière s’unit à son dévoué pasteur, le
zélé Père Marcotte, pour implorer l'Es-
prit-Saint d'infuser dans les âmes la
bonne entente et l'esprit de collabora-
tion afin que l'oeuvre des fondateurs se
|
n
û
leurs pas et dé leurs rires. Ce vieux!
|
|
plats d notre cuisine nationale. La porte] Les paroissiens de Morinville pour-
Honneur donc aux familles Gérard et!
beaucoup de peine!
Mme Edgar Gérard à, de prime abord,
un air sévère, un ton ferme et tran-
chant, mais une chaude et profonde
flamme humaine se dégage de son re-
gard. Et dès qu'on a su de quel noble et
constant dévouement, de quelle inépui-
sable charité elle a fait preuve envers
les missionnaires et leurs. alliés, on s’in-
cline avec respect:
“La vie humble aux travaux ennuyeux
: (et faciles,
Est une oeuvre de choix qui veut
beacoup d'amour.”
GBordelaire)
Ludi magistra
Des chevaux canadiens
achetés par la France
Regina. — Des milliers de chevaux de
trait canadiens quitteront probablement
bientôt leurs prairies pour jouer un rôle
peut-être très humble mais cependant
essentiel à la restauration de l'Europe.
Quelque 2,500 chevaux de l'Alberta
et de la Saskatchewan-sont déjà au tra-
vail en France et dans des Pays-Bss,
aidant au rétablissement de la produc-
tion agricole détruite par les. nazis.
Les. Pays-Bas demandent 5,000 chevaux
de plus, mais le plus gros contra, celui
mme.
acheter 35,000 chevaux demeure:en sus-
pens. Ce contrat vaudrait $5,000,000.
On a cependant appris à Regina qu'u-
ne mission française était allée à Mont-
réal pour y faire les achats préliminai-
res de chevaux des marchands et l'on
s'attend à ce que le contrat soit signé
sous peu. 2
fit de plus en plus nombreux jusqu’à la revenu le même jour (25 milles aller et|
k iretour) avec un freight considérable. |
Æ % %
+ + + | : :
Mlle Marie-Laure Bisson est entrée |
La grippe semble vouloir abandonner |
et 8 célibataires. 140 sont de langue
avec le développement des peuples et
française. Il y a en tout 160 commu- | des Etats.
niants. Au cours de l’année 1945, il y
eut 10 baptêmes et 2 enterrements:
fend. Le plafond, à une moyenne hau- [leur monde dès le début et l'auditoire se le 30 pour aller à Donnelly et il est! MM. Henri Crétin et Arthur Gingras.
La Grippe:—
Depuis quelques semaines, la grippe
circule dans ia paroisse, frappant pres-
Or, il se trouve que ce conseiller est
un Père Jésuite, le R.P. Edmond Walsh,
régent de l'Instiut d'études des affaires
étrangères à l'Université de George-
town. Avant de se rendre en Europe,
le P, Walsh avait donné des cours à
l'Ecole de l'Etat-major général à Fort
la partie par suite du temps froid que:
que nous avons eu. Les victimes ont été
assez nombreuses mais presque toutes
se sont relevées sans difficulté aucune
et un peu de précaution devrait remet-
tre tout le monde sur pieds.
+ %
Nous avons appris avec peine la mort
comme postulante ch les Soeurs de la | qu'à toutes les portes, même au pres-|Leavenworth et à l'Ecole des procu-
Providence, à l'hôpital de Dawson! bytère. Dimanche, le R. Père Curé, af-|reurs généraux à Ann-Arbor.
| Creek, B. C. La paroisse de Guy est fière fecté d’une extinction de voix, s’est ex-
ide cette belle vocation et nous prierons cusé de ne pouvoir chanter de grand'-
jpour sa persévérance. mess ni donner de sermon. En gé-
| = * inéral, tous se remettent bien, à part
| Nous aurons la belle cérémonie de la | quelques complications chez quelques
| Chandeleur dimanche le 3 février. N’ou- | enfants.
‘blions pas le bel exemple de la Sainte
Massacre de 29,000
otages
#
Nuremberg. — La France a déclaré
k + %
du Père Louis Culerier, o.m.i., de Saint- ‘Famille qui avait le respect de l'autori-
Aïbert. Les anciens se rappellent fort:té, Demandons le don de pureté et Ia
bien ce bon vieux Père qui est passé en ivertu d'obéissance. , |
semant le bien sur ses pas. Depuis quel- a
ques années, il s'était retiré à Saint- !
Albert mais il faisait encore le bien en GIROUXUILLE
supportant patiemment les épreuves de
Nouvelles religieuses
Le 13 janvier 1946, était baptisée Ma-;
la vie et en offrant le tout pour la con-
version des pécheurs. Sa fin si subite
a déclenché toute une série d'éloges et
rie-Blanche-Codette, enfant de M. et|
Mme Noé Rochon. Parrain et marraine: !
M. Joseph Robichaud et Blanche Mou-
Déraillement:—
Jeudi matin, un wagon de fret du
Canadien Pacifique a déraillé en pas-
sant à Cluny, vers 8 heures du matin.
Après avoir roulé ainsi sur une distan-
ce de près de 1000 pieds, il s'arrêta tout
| juste au chemin de la mine. Le train
passager de 9 heures remorqua les
| derniers wagons sur une voie d'évite-
ment pour libérer la circulation sur la
route et dût attendre lui-même jusqu’à
midi pour continuer son trajet. À l'arri-
vée de l’équippe de secours de Calgary,
parition de ces chers vieux missionnai-
res qui ont tant fait pour la conversion
de louanges de la part de ceux qui l’a-
vaient connu et les protestants ne fu-
Trier. jchacun put admirer la puissance des
Le 17 janvier, était baptisé Joseph- | machines et l'habileté des ouvriers.
que les nazis ont exécuté au moins
29,000 otages innocents au cours de leur
occupation.
Le procureur français Charles Dubost
a lancé cette accusation devant le tri-
bunal militaire international et il im-
pute ces crimes au feld-maréchal Keitel
et au maréchal Goering principalement.
Ce sont là deux des principaux accusés
parmi les 22 chefs nazis en jugement.
Ët maintenant une grève
de fermiers
Edgar, Nébraska. — Un groupe de 217
mr + St mme,
rent pas les derniers à faire son éloge.
Gérard-Denis, enfant de M. et Mme
%* “% %X
des sauvages et même des blancs sur
C’est ainsi que nous assistons à la dis-
iPhilippe Hébert. Parrain et marraine:
cette terre de l'Alberta. Ils nous quit- |M. Télesphore Hébert et Blanche Jobin.
tent en nous laissant le souvenir de! Le 20 janvier était baptisée Marie-
leurs vertus comme un stimulant à Thérèse-Bibiane, enfant de M. et Mme
marcher sur leurs traces pour FN IÈnE Limoges. Parrain et marraine:
M. Arthur Sa-Laurent et Thérèse Li |
[moges.
| Le 29 janvier était baptisée Rosanne-
Denise, enfant de M. et Mme Philippe
Sauvageau. Parrain et marraine: M.;
Joe Brooke et Mme Joe Brooke.
Au cours de ce mois deux nouveaux |
foyers furent fondés. |
Le 15 janvier étaient mariés Dave |
Fontaine et Judith Brocuh, et le 22
janvier c'était le tour de M. Luc Bédard
et Agnès Deslauriers.
HE & %
Nouvelles sociales
ront dimanche contempler deux oeuvres
d'art sur chacun de nos autels latéraux.
11 s’agit de deux portes de tabernacle—
acier et or—qui ont été données par
Mme Hormidas Gagné en souvenir de
son mari, Le cher homme avait passé sa
vie au milieu de nous et il était sur le
point de nous laisser pour la ville lors-
que la mort l’a réclamé pour l'autre vie.
Puisse ce double don garder longtemps
dans notre population le souvenir de ce
bon paroissien qui avait gagné l'estime
de tous. ; M. et Mme Iva Tremblay sont allés
Il est inutile d'ajouter que nous som- | PASser une semaine par affaires à Ed-
mes reconnaissants envers Mme Gagné |monton.
pour ce magnifique cadeau envers notre! De même MM. Jean St-Arnaud et
église qui en compte déjà plusieurs. André Gagnon sont allés passer quel-
. ques jours à Edmonton.
M. A. St-Arnaud et sa dame nous sont
[arrivés d'un voyage de VEst très en-!
|chantés.
| %& *
| Quelques familles nouvelles sont pe
[rivées dernièrement: de ce nombre .
[trouvent M. et Mme Duclos. Notons
Le kiahenn RE que Mme Duclos se trouve la fille de
CBK, Watrous, Saskatchewan — 540 M. et Mme Eugène Pigeon, de Giroux- :
k&les. — Emissions françaises et bilingues | Ville.
pour la semaine du 10 au 16 février 1946,| M. et Mme Joffre Girard sont aussi
jmaintenant des nôtres.
Dimanche 10 février | Plusieurs de nos soldats sont revenus
9h. 30 a.m. Notre français sur le vif. jdans leurs foyers; notons les noms sui-
9h. 45 a.m. Radio-Collège — Deux siè- [land et Mille ’OenMCsCetaoinetaoishrd
cles d'histoire. |vants: MM. Fleurimont Monette, Rol-
10h. 00 p.m. Le concours littéraire —|land et Aimé St-Laurent, Alphonse.
Pastorale biblique par Antoine-Ma- | Deslauriers, Gérard Brulotte, Daniel
rie de Sicile — Section histoire. |Girouard.
|
|
|
#
Le
| MM. Josaphat et Adolphe Boisvert
12h. 15 p.m. Radio-journal. sont partis pour Edmonton.
8h. 15 p.m. La Fiancée du Commando. M. et Mme Alcide St-André nous ont;
3h. 45 pm. Un Homme et son Péché. ! quittés pour u nvoyage dans la province |
5h. 40 pm. Bulletin de nouvelles. |de Québec et aux Etats-Unis.
&
Lundi 11 février
Mardi 12 février
12h. 15 pm. Radio-Journal
8h. 15 p.m. La Chanson française
8b. 45 p.m. Un Homme et son péché
5h. 40 p.m. Bulletin de nouvelles
|
Les bons chemins
sont à votre avantage
Les propriétaires d'auto et de ca-
mion payent pour des bons chemins—
qu'ils les aient ou non.
Le Gouvernement provincial est res-
ponsable, constitutionnellement, de l’é-
tat des chemins de l'Alberta. Il est de
plus, responsable moralement puisqu'il
recueille le casuel deS licences des au-
tos, autobus et camions ainsi que la
taxe imposée sur la gazoline.
|
Mercredi 13 février
12h. 15 pm. Radio-journal.
8h. 15 p.m. La Fiancée du Commando.
3h. 45 pm. Un Homme et son Péché.
5h. 40 pm. Bulletin de nouvelles.
Jeudi 14 février
12h. 15 pm. Radio-journal,
3h. 15 p.m. La Chanson Française
8h. 45 p.m. Un Homme et son Péché,
5h. 40 p.m. Bulletin de nouvelles,
Vendredi 15 février Tous, permettons au Gouvernement
22h. 15 p.m. Radio-journal. jprovincial de remplir ses obligations
8h, 15 p.m. La Fiancée du Commando. [envers nous en lui donnant l’encoura-
3h. 45 pm. Un Homme et son Péché.|gement nécessaire pour entreprendre
5h. 49 p M. Bulletin de nouvelles, : ‘maintenant son programme de 10 ans,
COR ; évalué à $120,000,000 et projetté par le
Département. des ‘Travaux Publics.
L'heure actuelle est celle de l'action.
Votre appui à le campagne pour obte-
nir de meilléüres routes peut être ins-
*[crit si vous devenez membre du A.M.A.
Le coût n'est que de $10.00 par an et
Gübert. Lessard. |vous profitez de nombreux services et
1946. bénéfices—(Annonce) |
Samedi 16 février |
9h. 30 am. Les voix du pays.
11h. 15 a.m. Radio-journal.
4.30 p.m. Le quart d'heure de la bonne
e chanson. roi or
10 h. 30 p.m. Céleste et Valentin.
; Le
Watrous, 29 janvier
Voyages:—
M. Julien Nobert et sa soeur Mme
Louis Crétin ont passé une semaine à
Bonnyville chez leurs parents. Leur
mère, Mme Nobert, s’est bien remise
d'une récente maladie.
& + %
Tournoi de “Curling”:—
Le “Curling” retient l'attention de
beaucoup de ce temps-ci. La semaine
dernière, un tournoi local mettait en
lice une cinquantaine de joueurs. Par-
mi les gagnants, mentionnons une é-
quipe canadienne-française composée
de MM. Roland Brassard, Armand Cor-
beïl, M. et Mme Jules Gourdinne. En
même temps, plusieurs équipes se ren-
daient à Bassano, et même à Calgary,
et même y remportèrent des prix. Fé-
licitations aux gagnants.
Cinéma Educateur
Tournée de M. D. Bouvier
7 février: Bonnyville, 3 hres et 8h. 30
9 février: Ecole Blue Quills, 2 hres p.m.
10 février: Saint-Paul, 8h. 15 pm.
il février: Lafond, 2 heures pm.
12 février: Villeneuve, 8h. 30 p.m.
13 février: Legal, 3 heures et 8h. 30 p.m.
14 février: Morinville, 3 hres et 8h. 30
15 février: Saint-Paul, 8 heures 30 pm.
16 février: Donatville: 8 heures p.m.
17 février: Atmore, 2 heures pm.
17 février: Flamondon, 8 heures p.m.
18 février: Mission Lac la Biche, 2h. 00
18 février: Egg Lake, 8 heures p.m.
19 février: Lac La Biche, 8 heures pm.
21 février: Picardville, 8 heures p.m.
22 février: Vimy, 8 heures pm.
A Bonnyville il y aura un programme
amateur, le soir même des vues ani-
mées. |
De plus, lors de la soirée de Saint-
Paul, un concert sera donné par les
l'élèves des RR. SS. de l’'Assomption et
diffusé par le poste de radio CKUA, de
9 à 9:30 p.m. le 15 février.
” Soyez aux écoutes!
Café faïble
—Garçon, ce café ne vaut rien, chan-
gez-le.
Cependant, monsieur, ici, le café
est renommé pour sa bonté.
Oui, une bonté qui va jusqu'à la
faiblesse. *
BOIS
UCTION
de CONSTR
MANUFACTURIERS DE
fenêtres portes, châssis, buffets
“Travaux de menuiserie
Bencs et fournitures d'églises
HAYWARD
Lumber Co. Ltd.
* Confiance et Service
Téléphone: 26155
"EDMONTON ALBERTA
EN ENReE L RE
cultivateurs du comté de Clay qui ont
besoin d'instruments aratoires, de réfri-
gérateurs et d’ustensiles de ménage ont
décidé de déclencher une contre-grève.
Le groupe à adopté une résolution
s'engageant à ne pas placer les produits
de leurs fermes sur le marché aussi
des Etats-Unis ne retourneront pas au
travail.
Cette décision est identique à celle qui
a été prise à Chickasha, Oklahoma,
lorsque les fermiers ont agréé de ne
rien vendre durant toute la durée des
grèves en Cours.
Editions Lumen
494 ouest, rue Lagauchetière, Montréal
Charles et Eva
Le massacre de Lachine nous est con-
nu par l’histoire. Que savons-nous des
représailles occasionnées par ce massa-
cre? Charles et Eva nous l'apprend.
Dans un récit très simple et très cap-
tivant l'auteur nous conduit à Sche-
nectady avec les quelque deux cents
Canadiens en route pour la vengeance,
Tout ce roman a l’histoire pour cadre.
Charles et Eva, Joseph Marmette, vol.
de 192 pages. Prix: $0.75; par la poste,
$0.85.
&
+ &
Hygie contre Vénus
GUERRE A LA SYPHILIS
Par ie Docteur Adrien Piouffe
“L'ouvrage du docteur Adrien Plouffe
n'est pas pour les enfants mais de-
vraient le lire grands garçons et gran-
des filles avec beaucoup d'attention,
surtout ceux et celles qui se préparent
au mariage, de même que les parents
de qui relève l'éducation sexuelle.”—
Louis-Philippe Roy, rédacteur en chef
de L’Action Catholique.
“Je suis de plus en plus convaincu
de l'opportunité de votre livre et il n’y
a absolument rien à reprendre du côté
de l'Eglise. Je crois qu’il fera un grand
bien.’—Ceslas Forest, 0.p.
2e édition — 7e mille. Volume de 220
pages. Prix: $125; par la poste, $135.
Æ +
Mission de femme
Etude psychologique par
Marie Nille Pintal
La vie moderne n’a nullement chan-
gé le caractère, l’âme de la femme mais
elle a singulièrement compliqué son
‘ [longtemps que les ouvrieïs de l’industrie | rôle.
“Mission de Femme”, c'est l'intrigue
puissante où se juxtaposent les plus
nobles et les plus viles passions des
| hommes.
| Un volume de 200 pages avec frontis-
pice en deux couleurs. Prix: $1.00; par
la poste, $1.10.
VOS POUSSIN
tement.
parce qu'ils vivent et pondent,
St-Albert Alberta
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de volailles de très bonne production et inspectées individuellement par
les inspecteurs du gouvernement de la province.
Ne tardez pas à placer votre commande afin d'éviter tout désappoin-
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St. Albert Haïchery & Poultry Farm
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| N.B. — Voyez les prix au haut de la page 2, à gauche
lt
Page 4
EE ———————————
De passage à Edmonton M. Thomas Le Blanc
PICARDVILLE
"Décès et funérailles d’une exceller
chrétienne: Mme Jacques Lavoie
Le 24 janvier, après quelques jours’
seulement de maladie, Mme Lavoie par-
tait doucement pour la vie de l'Au-delà
munie des derniers sacrements,
La défunte, Olive Plante, était née lelun frère: Louis Plante, de Montréal;
12 février 1864, à St-Charles, Cté de
Bellechasse. En 1885 elle se mariait dans
sa paroisse natale à Jacques Lavoie qui [arrières petits-enfants.
lui survit. Le 30 septembre dernier les
fidèles époux célébraient religieusement ‘grammes de sympathies de son fils Na-
leurs noces de diamant. De cette union
naquirent 183 enfants dont 8 vivent
encore et pleurent leur bonne et chère | Résolution et de ses petites filles: Soeur
mére. Ce sont Alexandre et Georges, de | M. Jeannette, s.m.v. de Portland, Ore-
Legal, Napoléon, de McMinnville, Ore- }gon, et Soeur M. Ernestine, s.m.v., de
gon, E.-U., Soeur Angelina Lavoie, sg.
m., hôpital St-Paul, Saskatoon, qui eut
le privilège de venir aux funérailles.
LAMOUREUX
Le 27 janvier Roland Lamoureux nous
arrivait d'Europe et revoyait sa famille
après deux ans d'absence. Parti en mai
1944 en Angleterre, il servit d'abord
dans le régiment des Fusillers Cana-
diens”. Il prit part aux batailles de
Normandie, à Falaise en particulier avec
le régiment des “Black Watch”, puis
dans la section de }“Intelligence Ser-
vice chargée du relevé des plans des
champs de bataille. Roland est l’un des
trois survivants de sa compagnie. C'est
dire qu'il a frôlé le danger. Sa connais-
sance des deux langues lui valut d’ac-
compagner ses supérieurs dans plu-
sieurs voyages intéressants, entr'autres:
Paris, Versailles qu'il a visité en détail.
Par une coïncidence rare, il fut témoin
de l’arrivée de la délégation allemande
venue demander l'armistice à Olden-
burg, assista pendant trois jours au pro-
| Joseph, Fort Résolution, T.N.O.; Maria,
lpaul-Emile et Wilfrid, encore au foyer.
H
ne
PRESSE L
excellente
s
Le R.P. Paul A. Charron, o.mi,, supé-
rieur de l'Ecole indienne de Cardston,
est de passage à Edmonton, où il est
sous les soins du médecin, à la suite
d'un léger accident. Nous lui souhaitons
‘Soeur Olive Lavoie, s.gm, Ecole St-|une parfaite guérison.
é-
ST - VINCENT
Deux des nôtres sont partis du côté
des montagnes, faire la chasse aux
écureuils. Nous espérons bien que ces
petits animaux ne seront pas trop pré-
venus sur les desseins de MM. Armand
Dubois et Roch Piquette et qu’ils garni-
ront les gibecières de ces chasseurs de
belles fourrures et leurs porte-mon-
naies de beaux billets. Bonne chance!
Æ + *%
M. Henri Philippe nous a fait une
courte apparition après son arrivée
d'outre-mer. Il est reparti quasi de
suite pour obtenir sa démobilisation.
Nous attendons incessamment M.
Elle laisse aussi pour pleurer sa perte
une soeur, Mme Léo Labrecque, de |
Gharles, Qué, 26 petits-enfants et :
M. Jacques Lavoie reçut des télé-
poléon de Minnville, Ore. de sa fille
Soeur Olive Lavoie, sgm, de Fort
Beaverlen, Ore.
| M. l'abbé B. Marchand, curé de Bon-
Inyville, avait voulu accepter de venir
| présider la veillée au corps le dimanche
27 et chanter le service funébre le len-
demain mais il fut empêché par la ma- | * | |
Jadie à la derniére minute. :Louis-Georges Mercier qui fait partie
Ce fut le R. Père Le Bris, o.m.i., notre ‘de l’armée d'occupation en Allemagne.
curé, qui le remplaça. Pour la messe des lI1 a obtenu un mois de congé dans sa
funérailles il fut assisté de l'abbé N. famille. Bienvenue!
iTerrien comme diacre et l'abbé Primeau Tor
comme sous-diacre; l'abbé Langevin | Une petite fille, troisième enfant de
de Morinville était au choeur. (M. et Mme Ovide Brousseau, vient d’é-
Une très nombreuse assistance se fai- Ître baptisée sous le nom de Noëlla. Elle
sait remarquer au service, des parents :est née le 21 janvier. M. et Mme Adrien
iet amis venus d'’Edmonton, Morinville, | Piquette, oncle et tante de l'enfant
| Legal, Westlock, Vimy et Picardville. étaient dans les honneurs. Santé et lon-
ji Avant l'absoute le R.P. Le Bris fit gue vie!
| # % %
‘du bon Dieu en tout temps, mais avec
était de mourir avec le prêtre, entouré;
La Suivivance
Mise au point
Le courrier de notre correspondant de
Bonnyville de la semaine dernière a été
mal interprété par quelques-uns. Nous
: publierons à ce sujet une mise au point
C'était l’un des pionniers de la |détaillée la semaine prochaine,
paroisse La rédaction
STE-LINA
- Samedi le 2 février avait lieu ia pre-
mière assemblée de l’année âu local 488
; | de l'Union des Fermiers. M. Bogh pré-
M. Le Blanc était venu de Bouctou-
che, N.-B, il y a quelque trente ans. | Sidait. Après lecture des minutes et de
ü s'était CraiDOné à la Terre, et la |l2 Correspondance par le secrétaire Jo-
Terre ne l'a jamais trahi. .Avec xs 'seph Bellerive, M. B. Gamblin donna
anciens de sa trempe, il a coopéré à! :
faire Chauvin en intérêt ee | où il s'était rendu comme délégué. Son
il a toujours été un support actif, pra- rapport fut très intéressant a paria
tique, du prêtre et de la paroisse. avec enthousiasme du projet d'amal-
T1 est décédé à Mackdlin où il s'était Bamation. Il fit aussi des commentaires
retiré pour l'hiver , sul coopérative des machines agrico-
Demeurant à 5 milles de l'église, il|16S-
voulait être prêt à répondre à l'appel
décédé à Chauvin |
Mercredi dernier, Chauvin perdait un
autre de ses chers pionniers. Pieuse-
ment, calmement, avec amour et nostal-
gie plutôt, M. Thomas Le Blanc rendait
son âme à Dieu.
Il était âgé de 82 ans moins 15 jours.'
RO Æ %
De passage à Ste-Lina, M. Tom
le prêtre et des priants autour de lui. |Chiasson, de la Mission du Lac-la-
Si loin, il avait peur de déranger, peur | Biche.
d’être privé de ce secours. . | + + *
11 attendait la mort, depuis le dé Baptéme: Jeanne-Louise, née le 16
part de son épouse pour le Ciel il y a
un an. Il se préparait comme au dernier | de Mary Smeltzer. Parrain et marraine:
acte important de sa vie. Il n'avait pas | M. Roger Dion et Mile Hélène Dechaine.
de ‘“bonnes Soeurs”, sans causer au-
Irapport de la convention d'Edmonton |
|
Aimons Villon. d'où qu'il vienne
ljanvier, enfant de Victor Dechaine et}
|
Re
MERCREDI 6 FEVRIER 1946
QUAND VOUS
ACHETEZ DES
CIGARETTES,
DITES
SIMPLEMENT:
TTn paquet
| d'Suect,
| a uous plait”
|
Par Jacques de Lacretelle
de l'Académie française
Je viens de recevoir un véritable vo-
\lume de propagande en faveur des
Re courte oraison funèbre de cette
\brave mère chrétienne qui a donné
deux de ses filles au bon Dieu et dont
Île corps repose maintenant à l'ombre du
! clocher de l'église paroissiale à laquelle
lelle a contribué avec son digne époux
‘à embellir par leur généreux dons. Le
! Christ à son tour fera belle et agréable
‘la demeure de sa dévouée servante pour
l'éternité.
Un cantique d'adieu fut aussi chanté
cun trouble à personne, ne laissant au-;
DEN Ron De | cune dette, S’il a prié à ces intentions!
ques Dargis se porte bien mais la nos- Et le Ciel l'a exaucé.
teleié e pese u DE. Din ie 2 Une attaque de maladie de coeur
espère revenir en fin GE Mars, CONTRER après diner. Le prêtre est venu, et les
% OH % Soeurs J'ont entouré recommandant
F. FOR de LoeU ont ; [son âme à Dieu. Quelques instants et il
chance de se rincer l'oeil depuis que l’on Is'éteignait doucement dans un grand
ee ec cRos 2 PERS £ Ke acte d'amour du bon Dieu.
Dette none que . a | Ses funérailles eurent lieu samedi
d'une vitesse remarquable. Ce jolie dernier dans son église pâroissiale de
peur; il l'attendait, comme un geste de
À Lettres françaises. C'est un journal de
délivrance. *
Son grand désir des dernières années
Vendredi matin, la nouvelle est venue vingt pages et de grand fl ormat, tel que
pendant la messe: Mme Pelletier, du} ous ne sommes plus habitués hélas! à
bureau de poste, venait de succomber à | en feuilleter ici. Et, en effet, il pro-
la maladie qui la minait, depuis quel: Lt qu Canada. Il est tout entier con-
ques années. Née Rosalie Daversre, sacré à l’activité des éditions franco-
veuve d'Ernest Pelletier, elle s'était canadiennes depuis cinq ans. On trouve
CIGARETTES SWEET CAPORAL
“La forme la plus pure sous laquelle le tabac peut être fumé”
rait de perdre un terrain considérable.
L'argent contre lesprit
On me répliquera que l'on risque, en
revanche, de ruiner l'édition française.
D'abord, qu'il soit entendu, n'est-ce
pas, que le profit de l'éditeur doit pas-
ser après l'intérêt de la culture fran-
çaise. Mais je crois très bête, même au
point de vue commercial, que l’on re-
fuse de céder temporairement à quel-
qu'un qui peut l'exploiter un fonds que
lon ne peut exploiter soi-même. C'est
le raisonnement du paysan borné qui,
identifiée avec le service postal de del ja avec leurs réalisations passées, leur 'plutôt que de s'associer à un concur-
région. Etrangère à l'à peu près eb aux | programme futur. Et cela constitue, au |
rent, préfère laisser pourrir ses sacs
demi-mesures, elle s’acquittait de ses total, le plus bel ho age que l'on | de grains au grenier.
fonctions avec une ponctualité rigou- puisse rendre à la culture fr ançaise:
A cet égard, un auteur qui ne passe :
pas pour particulièrement modeste me
cs du colonel Kurt-Mayer. I fit la pieusement par Mme Blais.
traversée de retour sur le “Maureta- Mme Jacques Lavoie était la nièce de
ni2” et actuellement en repos il étudie! Mer François-Xavier Blanchet, P.A,
la question de son rétablissement dans missionnaire de l'Oregon, et petite niè-
le civil. ce des deux frères, Mgr François-Nor-
: ttelée à “carriole origina- reuse. Elle avait la confiance du public | Ni
es ee. a à . Chauvin, au milieu d’un grand nombre |et des autorités. Elle laisse dans le deuil | Crainte des éditeurs de France
le” doit faire envie à bien des proprie- | de parents et d'amis. une fille, Marie-Anne, Mme Rolan d! Je n'ignore pas, pourtant, que la
taires d'autos ee Fe bancs a Il laisse dans le deuil 3 fils et une |Boisvert, et un petit-fils de cinq ans, | question de ces éditions étrangères —
retiennent captifs chez eux. Félicita- |, &us de Chauvin. Régis, Alyre, A- ! Georges Boisvert.
faisait observer très justement qu'on
n'est pas assuré d'’écouler, dans dix
ans, cinq mille exemplaires d’un livre
tions! qui peut être vendu aujourd'hui à cin-
l
j
; É
Eee à
(
*k + +
M. et Mme Maurice Guertin ont passé
quelques jours en visite chez M. et Mme
Edmond Gaumont. |
k Æ %
M. et Mme Albert Malo ont le plaisir |
d'annoncer la naissance de leur pre-
mier né qui a reçu au baptême les noms
de Marie-Louise-Marguerite. Le pararin
fut Octave Malo et la marraine Cécile
Heenan représentée par Mme Aldéric
Malo.
+ % %
De nouvelles chutes de neige sont ve-
nues augmenter la couche très épaisse
qui recouvre la terre. Heureusement que
le temps est calme. Si le vent venait
à souffler, quelle poudrerie!
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heure à l'automne. Cela veut dire
qu'il faut commander dès mainte-
nant en plus grand nombre vos
poussins de février et de mars. Notre
choix excellent de poulets repro-
ducteurs sont la garantie de pous-
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bert Blanchet, premier archevêque de
l'Oregon et Mgr Augustin-Magloire
: Blanchet, premier archevêque de Seat-
tle, Wash., E.-U.
Plusieurs messes furent offertes ain-
‘si que de nombreux bouquets spirituels
Donatville et
Grassland
Après une tempérautre des plus idéa-
pour le repos de l'âme de la défunte.
| La famille remercie sincèrement tous
. ceux et celles qui leur ont témoigné |
lde la sympathie dans leur deuil.
Dannotte Koyn |
|detin et Rose (Mme Gabriel Ledru). Les funérailles ont eu lieu lundi ma-
tin, en présence d’une nombreuse as-
semblée de parents et de citoyens. Les
porteurs étaient trois beaux-frères et
x trois neveux, MM. Arsène Pelletier,
ne; un délicieux goûter fut servi avant d'Edmonton, Noël Pelletier, de Mo-
SPP SERRES [rmville, Andté Pelletier, de Legal; A-
| # # re jarien Pelletier, Edmond Pelletier et
| M. et Mme W. Walker ont déménagé Patrice Charrois, tous de Legal. Mme
sur leur terre et demeureront près de
1mencer immédiatement à travailler
Ipour le bazar qui aura lieu à l’'autom-
Pelletier repose au cimetière à côté de
inent aussi à nos ouvrages la même
: marque d'attachement — à éveillé chez
‘nous quelque inquiétude. Georges Du-
hamel, en vigilant berger de nos Let-
tres, l'a exprimée ici même et a paru
‘souhaiter que des mesures protectrices
:sauvegardent la fabrication nationale
‘ du ivre. Je me demande si son voyage
‘actuel au Canada, ses contacts avec une
‘population qui, depuis près de deux siè-
‘car la Suisse et les Etats-Unis ne |
leurs parents; bonne chance.
à
Nét à M. et Mme Semeniuk, un gar-
Içgon; nos félicitations.
&R Æ %
Nos malades à l'hôpital du Lac-la-
Biche sont Mie Mary Padruka, de
| Grassiand.
les le froid se fait sentir et les activités !
sont un peu moindre; le moulin à scie
| est déplacé, ce qui cause un peu d’en-
La semaine dernière le 30 et 31, M. \nuis aux gens; espérons que nous en
Fontaine, notre agronome bilingue, vint \aurons un autre avant trop longtemps.
avec quelques experts faire des confé- Æ 1
irences, projections et vues animées
pour les cultivateurs, sur tout ce qui les
intéresse. Mile Lewis était avec eux
aussi pour donner une conférence dans
les écoles et à la salle sur la valeur des
aliments en vitamines etc. Malgré le
‘froid l'assistance fut nombreuse à ces
| différentes conférences.
MM. François et Léon Beland, de
[HOnnTUe étaient aussi de passage
avec eux dans notre village pour pren-
dre des assurances d’hôpitaux en cas
de maladie.
| € % #
La boutique Massey-Harris, de Dan
Dadonik s’en vient tranquillement, à
part les vitrines qu’il semble être im-
possible d'acheter, dit-on,
* Éd +
Bob Kennedy, récemment démobilisé
de l'armée, fait du camionnage pour M.
Derko de Grassland.
+ X
M. James Kennedy fait un séjour à
l'hôpital de l’Université pour opération
aux intestins: dans le même temps
Mme Kennedy à donné naissance à un
gros garcon de 12% livres; bébé et
mère sont en bonne santé. Nos félicita-
tions.
Un beau volume des
Editions Variétes
Histoire de la Littérature fran-
çaise par Kléber Haedens
Pour comb*er une lacune importante
dans les rayons des bibliothèques, Les
Editions Variétés viennent de lancer
Une Histoire de la Littérature française
d'une facture moderne. C'est une des
| # * +
| Mlle Maria Lavoie a été dans lobli-
igation de discontinuer de faire la classe
à notre école séparée; c’est M. Fortier,
+ = 4
Mariage entre Bruce Critzé récem-
ideux anciennes de Legal feront leur | | : : ca
[profession perpétuelle le 15 février: Sr:liance française qu'il préside.
sa mère, Mme Eugène Lavergne, décé-
dée ici à 88 ans. Mme Boisvert remercie
touë le monde, particulièrement les re-
cles, veut lire, écrire et penser en fran-
çais n'ont pas modifié son opinion. Il à
: dû voir combien cette initiative, même
ligieuses de l'hôpital Saint-Joseph. ‘liée à des fins commerciales, contri-
+ + * |bue à maintenir ou à propager la con-
Ghez les Soeurs Grises de Montréal, : naissance de notre langue et se con-
fond finalement avec la cause de l’Al-
Anna Laforce et Sr Antoinette Lara- Services rendus par le Canada
mée qui l'an dernier enseignait à l'école.| pour ma part, je juge que l’on nous a
Sr Laforce est née ici, elle est une des; qu là un service inespéré. Comment!
trois religieuses que M. Louis Laforce lPendant cinq ans l'exportation du livre
et son épouse feu Léona Blanchard ont | français a été arrêté net. Aujourd'hui
fourni à la même communauté. Les
soeurs Laforce sons de la famille du
jeune héros Alphonse Laforce et du
vétéran Pierre Laforce.
+ #
encore, faute de papier et de moyens
de transports, elle est à peu prés nulle.
| Or, dans ce domaine, le seul peut-être,
notre prestige n’a subi aucune diminu-
tion. Au contraire: on a continué à
Samedi, les Religieuses du Couvent nous lire, à solliciter nos écrivains. Et
du Sacré Coeur qui compte déjà 25 ans |nous verrions d'un oeil jaloux ceux qui
et a su recruter au moins autant delse sont faits nos agents, qui nous ont
bonnes Soeurs, ont fêté d'une manière | conquis, non saris risques, un public
solennelle leur Supérieur, la Rév. Sr plus étendu! Que signifierait alors notre
*
ide Vimy, qui a signé l'engagement pour
Î
s
ment démobilisé de l'armée, à Mlle
Eva Johnson d'Atmore, Alta. Félicita-
tions.
terminer l'année,
Et Mme Compo, de Westlock, prend
ila place de Mme Mercier qui ne peut
iplus faire la classe elle aussi. Espérons
ique ces changements ne dérangeront
| pas trop les enfants qui travaillaient
| bien avec leurs bonnes et dévouées mai-
itresses d'hier. Puissent maîtres, pa-
rents et enfants collaborer pour le bien
et le succès en éducation des enfants.
# %
Visiteurs en fin de semaine: l'ex-
officier pilote Roland Page et sa dame
(née Cécile Hurtubise), en visite chez
Roméo Hurtubise et aussi chez M. Ira
McKenzie, de Grassland.
Mile Evans qui remplaçait Mlle
Blackburn durant son cours (postgra-
duate), est rendue à Medecine Hat où
elle a accepté une position comme
garde-malade. Nous lui souhaitons bon
succès.
*x + *
Quelle belle collaboration à la partie
de cartes de dimanche, le 3 février, or-
ganisée par les membres de la chorale
et les jeunes gens de la paroisse. Vingt
quatre tables de joueurs de cartes par
cette froide température.
On en organise une autre pour di-
manche prochain: elle aura lieu à la + *%
nouvelle demeure de M. Lucién Nadeau | L'assemblée des Dames auxiliatrices
ipour en fêter l'inauguration. Que l'on eut lieu chez Mme Lillian McKenzie la
s'y rende par tous les moyens. ‘semaine dernière; on a décidé de com-
+ F C3
Lionel Hurtubise est en voyage d'af-
faires à Edmonton; il doit arrêter à
Legal pour visiter ses deux soeurs, Mme
Cyr et Rolande, au couvent.
Un prix de plafond a été fixé par Ottawa
pour les nouvelles voitures automobiles
OTTAWA. — La commission des prix et du commerce a établi
les prix de plafond pour six marques d’autos.
On à établi les prix aux niveaux de ceux qui étaient en cours
\à Fautomne de 1941, avec certains petits ajustements en vue de
\tenir compie de certaines améliorations apportées aux modèles de
1946 qui, dans le cas des voitures à plus bas prix, varient de $15 à
$25 pour chaque auto.
Ci-dessous, les prix de plafond au détail f. à b. l'usine pour
certains modèles de 1946:
‘Plymouth Deluxe …
|
|
1,232
Dodge Deluxe ............... A Ur
Chevrolet Stylemaster $1,316 $1,251 81165
Pontiac Fleetleader $1,354 $1,289 51,206
Chrysler Royal 81,783 $1:751 non fabriqué
De Soto Custom … $1862 $1,830 non fabriqué
Les fabricants et les importateurs d'autos doivent informer les
commerçants, avant que les livraisons de détail ne puissent être
faites, du prix maximum au détail des modèles et des frais maxima
des pièces facultatives, des accessoires, du transport et de la ma-
nutention tels que les autorise l'administrateur des véhicules au-
tomobiles. c
Les commissions, récompenses ou primes (y compris tout véhi-
cule-moteur usagé, remis ou pris en échange) doivent faire partie
du prix de vente au détail du modèle neuf. | À
plus importantes Nouveautés de Paris
de ces dernières années où l’auteur fait
une synthèse lucide et brillante des tré-
sors de la littérature française.
Cet ouvrage contient une suite de
portraits vivants des écrivains et des
oeuvres capitales de la littérature fran-
çaise. Chaque fois que cela a semblé né-
cessaire, l’auteur à puisé aux sources
biographiques soit pour éclairer un li-
vre ou un personnage, soit pour égayer
un peu ses sujets. Car la plupart des
manuels littéraires, fort savants et fort
bien faits, sans aucun doute, fleurent
un peu trop tristement le parfum des |
nécropoles. Les écrivains français ont
été vivants, un certain mombre de
chefs-d’oeuvre ont eu pour auteurs des
jeunes et il ne convient pas de fréquen-
ter la littérature comme‘un cimetière.
Les écrivains contemporains se re-
trouvent dans cette galerie de portraits,
chacun à leur place, à leur rang.
- Pour suivre la marche toujours vi-
Angéline Letarte. Une belle et riche
statue du Christ-Roi, don gracieux de
la Rév. Mère Mann, provinciale d’Al-
berta, fut, pour la circonstance, bénite
et installée sur le trône de l'autel.
Après la cérémonie au couvent, une
séance publique réunit aux Religieuses
leurs élèves et les parents ainsi qu'un
grand nombre de citoyens. Mère pro-
vinciak et une imposante délégation de
Soeurs Grises des différentes maisons
de l'institut assistaient aux célébra-
tions.
+ + %X
Deux baptêmes: Paulette DeCham-
Champlain; parrain et marraine, M.
Bergevin, pararin et marraine, M.
Mme Elie Bergevin de Legal.
K *# *k.
plain, fille de M. et Mme Albert De-
et Mme Léo Brisson, d'Edmonton; Alice
| ,
Bergevin, enfant de M. et Mme Lucien iment à l'entrée massive de nos ouvra-
et:
| On annonce de Oklahoma City que
pe de répandre par le monde l'esprit
et l’art de la France? A quoi bon ces
instituts, ces attachés culturels et ces
‘organismes de propagande si, par un
veto égoïste, on est incapable de four-
nir le produit qu'ils ont mission de van-
ter?
Il est clair que, pendant un certain
FIRE d'années encore, nos éditeurs
seront à peine en mesure de satisfaire
jaux demandes de la clientèle intérieure.
In sait, en effet, que le tirage d’un livre,
en France, à l'heure actuelle, ne peut
guère dépasser dix mille exemplaires,
Chiffre dérisoire dans bien des cas. De
plus, la circulation difficile et toutes
sortes de problèmes économiques ou fi-
nanciers s’opposeront vrgisemblable-
ges dans certains pays, qu'il s'agisse de
|grammaires ou de romans. Il est donc
‘évident que si les éditeurs qui détien-
Inent la propriété de ces ouvrages ne
‘concluent pas des arrangements en vue
vante de la littérature, il faut avoir lu Mlle Annette Nault à épousé le 28 de réimpressions ou de cessions provi-
cette brillante étude qui résume toute | janvier M. William H. Woody, en l'égli- soires, notre littérature et même l'in-
l'histoire de la littérature jusqu'à nos!
jours. |
Cette histoire complète de la litté- |
rature française a été publiée à Paris!
en 1943 et elle a connu un si vif succès !
que les premiers tirages ont ét# vendus
ien sortant de sous-presse. Malgré la:
grande demande, ce titre est devenu
introuvable en France: et, à Pétran- |
ger, on ne cesse de le réclamer. La di-i
sette de papier qui sévit en France sel
permet pas à l'éditeur de le réimprimer. |
Nous sommes donc heureux de contri- |
buer à répandre cet ouvrage essentiel '
à toute bibliothèque d'homme de goût, :
comme à toutes les bibliothèques de,
collège et de couvents.
Un ouvrage de 480 pages publié par
Les Editions Variétés. Prix: $2.25: par
la poste, $2.35. En vente aux Editions
Variétés, 1410, rue Stanley, Montréal, |
Canada. | -
se du Sacré Coeur de cet endroit.
Chez le boucher -
—Catherine, allez donc voir si le
boucher a des pieds de cochon.
Au retour:
—Madame, le boucher a des panta-
lons tellement longs que je n'ai pas pu
voir ses pieds,
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quante mille.
Ne craignons pas la concurrence
Je sais bien que Duhamel s'élevait
surtout contre l'introduction chez nous
des livres français édités à l'étranger.
“Allons-nous consentir à recevoir Vil-
lon de l’Amérique?” demandait-il iro-
niquement. Pourquoi pas, si nous en
manquons pendant quelque temps? Et
lde telles perspectives pourraient bien
être salutaires à l'égard des éditeurs
français. Qui sait si finalement elles ne
Iserviraient pas l'acheteur et le gros
public? La concurrence a toujours été
un stimulant. Je demande même, si l'on
juge nécessaire d'établir certains droits
de douane sur les ouvrages importés,
que ces droits soient réduits et qu'aucu-
ne barrière prohibitive ne vienne se
dresser entre nous et ceux qui se dé-
vouent à notre littérature. “Ah! vous
| aimez aussi Villon?. .. Eh bien! nous
ne voulons pas du vôtre. . .!! serait une
réponse chargée d’ingratitude.
Les éditions canadiennes
Car il y à cela aussi. Nous ne pou-
vons méconnaitre avec cette brutalité
les services que les amis de notre litté-
rature ont rendus à la grande firme
française pendant cinq ans. Séduits par
notre esprit, Ces hommes-là nous ont
fait confiance. Bien mieux, comme ils
se recrutaient le plus souvent parmi la'
jeunesse, ils ont rompu avec certaines
traditions étroites et certains préjugés.
lis s'intéressent à ce qui naït, notre
floraison poétique les passionne. A leurs
yeux, la France n'est pas ce qu’elle
demeure pour tant d'autres — une belle
statue de marbre que leurs pères ont
admirée — mais elle représente encore
le mouvement, lexpérience, la libre
esthétique, et ils répandent cette image.
Allez-vous, au lieu de les accueilleir,
bannir ces nouveaux messagers? En
cette matière, le protectionnisme à ou-
trance serait la pire politique. Nous ÿ
perdrions le seul gain que nous ayons
; fait pendant la guerre.
Jacques de Lacretelle,
“Le Figaro”
Père et fils :
- —A partir. d'aujourd'hui, tu n'auras
Plus un centime! Tu es mort pour moi!
| —Comme tu voudras, papa, mais
donne-moi au moins de l'argent pou
mon enterrement. |
GODDESS
OF TIME “F7
17 rubis
$3750
Edmonton
#
MERCREDI 6 FEVRIER 1946
Fédération Canadienne Française
de la Colombie Britannique
CERCLE CANADIEN-FRANCAIS DE | ditions devenez membres de la Fédé-
MAILLARDVILLE ration.
K + +
L'élection du comité de notre cercle] Rév. Père Girouard, de Carlston,
fut tenue le 13 janvier à l'assemblée |Sask., est de passage à Maillardville
| générale et quinze membres furent |pour quelque temps.
élus. + + %
Le dépouillement du scrutin fut fait| Nous avons eu dans l’année 1945
par trois membres du Cercle canadien-
français de ‘Vancouver: MM. G. Ga-
gnon, A. Beauregard, H. Beauregard.
Le 22 janvier le comité élu se parta-
dans notre paroisse: 54 baptêmes, 12
mariages, 14. décès.
%k + +
M. et Mme D. Lefebvre, de Longby,
remain
BEAUMONT
Le dimanche 27 nous avions l'heure
id'adoration à laquelle il y avait beau-
coup de monde; c’est le vice-président
qui lut les exercices et les cantiques fu-
rent chantés par le choeur de chant
pour le solo et la foule pour les refrains.
Tout le monde aima cette heure sainte.
Æ. K |
Vendredi, premier vendredi du mois,
Erin à 8 heures et demie chan-
tée par les enfants d'école sous la di-
lrection de Mère Estelle qui toucha l'or-
|gue: ce fut une belle messe avec beau-
coup de communions.
Samedi la cloche nous annonçait que
lune de nos paroissiennes venait de
gea les charges comme suit: Président: ;ont passé la fin de semaine chez Mme |auitter la terre; c'est Mme Charles Ma-
M. À. Cheramy; ler vice-président:
M. M. Lizée; 2e vice-président: M. U.
Charpentier; secrétaire: M. J.-B. Gou-
let; trésorier: M. W. Croteau; conseil-
lers: Mmes P. Bruneau, F. Filiatreault,
A, Cheramy; MM. H.-S, Fraser, D.
poucette, A. Payer, F. Filiatreault, H.
Goulet, E. Lambert, P. Bruneau.
Sont membres ex-officio: M. G. Coi-
lette, gérant de la fanfare canadienne-
française de Maillardville, et M. C. Gi-
rard, correspondant de la Survivance.
+ x *
Le 3 février une soirée amusante et
intéressante sera donnée par le cercle.
Venez-y en,.grand nombre.
Æ %
Caandiens qui voulez garder vos tra-
cs
:U, Charpentier.
; Een JE SE ‘+ * *# .
Nous avons le plaisir d'annoncer la
naissance de deux jumelles chez M. et
‘
Mme J. Comeau. Bravo! des futurs!
membres pour notre cercle.
Ï + x +
Depuis quelques jours M. A. Messier
est à l’hépital.
Nous apprenons que Mme Jos. Cha-
‘bot est à l'hôpital Ste-Marie à la
suite d’une fracture au pied.
! æ Æ +
La petite fille de M. H. Hurtubise
est revenue de l'hôpital après y avoir
passé quelques jours souffrant d’une
infection de gorge.
#* + #
|
|
|
|
|&nan qui mourut à hôpital de la Mi-
|séricorde, entourée de sa famille. Ayant
vécu en bonne chrétienne, elle mourut
[de méme, et la mort ne l’a pas surpri-
se; elle ne lui faisait pas peut. Venus
| de Plessisville, Québec, il y à au delà
de 35 ans, M. et Mme Magnan s'établi-
rent à Beaumont où ils ont toujours
vécu depuis. La défunte était âgée de
78 ans et laisse pour la pleurer outre
son époux M. Charles Magnan, 3 filles:
Mme M.-L. Bérubé, Mme Léopold Ma-
gnan, Mme Wüfrid Vallée, toutes d'ici;
3 fils: M. Alcide Magan, M. Joseph Ma-
gnan et M. Calixte Magnan, tous ici
aussi; de nombreux petits-enfants; 2
|fiüls l'on déjà précédée dans la tombe:
Ice sont Adrien et Ulric Magnan: une
|
M. et Mme D. Brisson sont en visite Iservice chanté mardi paraïitra dans no-
La Survivance _
| Montgomery est vicomte
d'Alamein
Londres. — Le feld-maréchal sir|
Bernard Montgomery, que le roi a élevé
à la pairie à l’occasion de la nouvelle |
année, va prendre le titre de vicomte !
d'Alamein, afin de rappeler sa fameuse |
victoire dans le désert. Il a aussi choisi!
pour siège de sa famille Hindhead, dans |
JUNIORAT SAINT-JEAN
le Surrey. Son titre officiel sera done, | Mardi dernier, les grands assistèrent
tout au long, vicomte Montgomery d'A- à la derniête conférence sur la bombe
lamain, de Hindhead, dans le comté de atomique par le Dr Scott au “Convoca-
|
tion Hall”. On discuta surtout son in- |
*fluence sur le futur du monde et les fu-
Surrey.
Page 5
Seulement le
meilleur. . .
ST-JOACHIM
Une assemblée générale des dames
de Ste-Anne de la paroisse St-Joachim
fut convoquée par le Rév. Père Patoine,
curé, pour le 4 février afin de réorgani-
ser leur société.
Les dames suivantes furent élues sur
le conseil pour l’année courante:
Présidente, Mme L. Roy; lère vice-
présidente, Mme J.-B. Hurtubise; 2ème |
vice-présidente, Mme J.-A. Gaïlant;
trésorière, Mme M. Lavallée: secrétaire,
Mme G.-A. Thibault; conseillères, Mes-
dames Croteau, Dame, Cantin, Pate-
Il est une époque où personne
ne veut limiter le respect dû
à un membre de la famille. I
n’y à que les meilleurs témoi-
gnages matériels et les plus
parfaits souvenirs qui peuvent
alléger la sensation d’une
perte.
. Nous respectons ces senti-
ments. Notre attention aux
plus minimes détaiis ne se
mesure pas aux dollars dé-
pensés. Chaque service est
aussi parfait que notre expé-
fille aussi Mme Emery L'Heureux. Le,
rience peut donner. Le coût
de notre marchandise et votre
. propre choix en déterminent
le prix qui peut être plus ou
moins élevé d’après vos pro-
pres moyens.
IGonnelly-MeKinley
Inestes effets que produirait une guerre
h on
où l'on s’en servirait.
| UK + %
|
FD Mercredi dernier, l’équipe des grands |
allait se mesurer à celle de Morinville.
de «
“La raison du plus fort est toujours la
lu .
Catholique
|meilleure”, dit la fable: mais quand il]
a'y a pas de plus fort, on s’égale et on
Le Saint-Père recoit
le cardinal McGuigan
naude, Pépin, Gourdine, Brault.
Madame M. Bernier sera en charge
de la presse.
U
Le secrétaire.
Edmonton-Nord
Paroisse Saint-François
LTD.
Entrepreneurs de funérailles
s’annulle. C’est ce qui arriva.
+ % +
Les Franciscains sont déterminés à ne| À ja dernière assemblée du CIO.
pas se laisser battre. Ils l'ont prouvé Senior, il fut décidé d'organiser une
samedi dernier lorsque les nôtres leur partie de cartes pour le jour de la St-
faisaient une visite. Nous avons 6 ; :
Cité du Vatican. — S. Em. le cardinal la première partie et nous nu a HÉONESS On RON SeTent
MeGuigan, archevêque de ‘Toronto, a jencore. Maïs, nous avons souffert une | Yyendredi Axes était un grand jour
été reçu en audience privée par 1e! berte de cinq à un. Les finales s’annon- pe les enfants de choeur: leur pro-
Saint-Pêre. L'entretien a duré 20 mi- bientôt cependant, et: “Qui vivra, ver- menade en traineau. À huit heures et
nutes. Le cardinal McGuigan. est le pre-|r21" Un renouveau s'opère dans notre quinze précises les jeunes partaient
mier des cardinaux élus au Sacré Col- équipe qui fera jaillir des résultats é- Dour leur Sromena de. A leur retour ils
lège à arriver à Rome pour assister AU patants. Concordia a dû l'éprouver un étaient bien fatigués Anis un délicieux
consistoire du 18 février. peu te changement, dimanche dernier. | Gter renouvela leurs forces. Malgré
le retour tardif à la maison, plusieurs!
Ils ne vinrent que ramasser un oeuf,
jeunes sont venus le lendemain pour
Tél. 22222
L
10007-109e rue
rions, sont déjà membres de la Caisse
populaire et d’autres, quoiqu'intéressés,
sont encore indécis. Surveillez le pro-
grès de notre Caisse populaire.
Editions Beauckemin
Montréal, P.Q.
Mort d'un cardinal .
car la partie finit 12 à O nour le Ju-
iniorat. C'est là une défaite que même
servir à l'autel.
CALGARY
Dimanche passé eurent lieu à la pa-
roisse deux baptêmes. Marie-Eva-Si-
mone-Douise, fille de M. et Mme J.-J.
Baril, née Lucienne Bourbeau. Parrain
et marraine: M. et Mme Fernand Ouel-
lette, par procuration: M. et Mme U.
Dandurand.
Le deuxième baptême: Joseph-Geor-
nat Caron, née Léonie Robinson. Par-
chez M. Jos. Grimard; ils ont l’inten- |tre numéro de la semaine prochaine. A
tion de s'établir parmi nous. la famille nos vives sympathies. Mme
——— = Magnan était la soeur de MM. Napo-
léon, Pierre et Alcide Bérubé, ainsi que
(GRAND CENTRE)
de Mme Napoléon Morin et de Mme
|Alexandre Hébert de Montpellier, Ver-
mont.
Le 17 janvier à l'hôpital John Neïl,| En visite au presbytère M. l'abbé Nor-
ici, à Lac Froid, M. Zéphirin Allard est mandeau, qui étrenna notre belle chaire
décédé après avoir été malade depuis un ineuve. C’est quelque chose de beau qui
: Grande consolation, quand un de nos | ces et les beaux sermons de M. le curé.
e L2
italien les Franciscains n’ont pas pu imiter.
* + =
Cité du Vatican. — Son Eminence le Nos gars s’'aperçoivent que la parole
cardinal Fe eseor a D se publique n’est pas une sinécure, et que
RATER UEEOnUEE es Care noviciat est rude. Les séances de
que, à FOR dla cerdmelcs de Giues: ‘l’Académie et de l'Avant-Garde sont
[Le Natean a annoncé mort qu'prest fructueuse, mais on sent bien qu'il faut!
âgé de 74 ans, qui a été élevé au car- ! 52 5 :
beaucoup d'énergie pour y figurer.
dinalat en 1938. (RÉRREONE ee ; |
Le cardinal Boetto, archevêque de.
[Gênes depuis 1938, s'était acquis la re-|
connaissance de la population de Gêé-
la reddition allemande, et en se ser- ,
ges-Edouard, fils de M. et Mme J.-Do- | certain temps d'un cancer de l'estomac, | permettra à tous d’entendre les annon- nes à la fin de la guerre, en recevant ! LOS ANGELES
rain et marraine: Maurice Caron et
Béatrice Caron, frère et soeur du bébé.
La porteuse était Mme Adrien Caron.
La société des Dames de Sainte-Fa-
mille à l'assemblée mensuelle du ler
courant fit l'élection des officières pour
l'année courante. Mme U. Dandurand
fut élue présidente, Mme E. Leblanc
vice-présidente, Mme Past secrétaire,
Mme J.-Eddy Leblanc trésorière, Mme :
Georges Simonin' pour le recrutement
de nouveaux membres et Mme O. Bray
pour décorations des autels. En charge
des soirées: Mmes D. Caron et Bélan- |
ger.
+ +
M. Pierre Leblond, beau-frère de Vic-
tor, Jules et André Despiris, est décédé
à Ste-Anne de la Pérade, PQ, le
4 février.
x
+ + +
Mme Audette a subi une opération à
l'hôpital Ste-Croix vendredi passé. Son
état de santé va toujours en s’amélio-
rant. ;
+ * x
Mme André Despins est retenue
domicile par une attaque de flue.
+ + *%
a
M. À. Dehemptinne a subi une opé-!
ration à l'hôpital Belcher.
æ +
À l'assemblée mensuelle de la Société
St-Jean-Baptiste mardi soir passé il fut
décidé d’avoir l'assemblée annuelle de
l Société dimanche prochain après la
grand’messe,
Pour vérifications, comp-
tabilité, tenue de livres, et
vos rapports de taxes sur
l'impôt du revenu, voyez
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ln de ne pas rester au lit; il s'est mis en
tIchemin à pieds et eut toutes les mi-
L'l’aide de notre curé, le Rév. Père J.-A.
mr
jamis nous laisse pour le grand voyage,!
de l'éternité tout prêt à paraître devant
son Juge après s’être bien préparé, com-
me notre défunt ami; depuis que son
état de santé ne lui laissait aucune es-
Ipérance à la vie ici-bas, il s’était bien
résolu à la mort et Dieu l'a récompensé
en lui donnant le privilège de recevoir |
\1à sainte communion plusieurs fois. No-
tre défunt à vécu parmi nous depuis
dix-huit années en vrai modèle avec | hydroélectrique, parmi laquelle on ‘re-
toujours et en tout temps un sourire marquait des socialistes et des commu-
jtrès aimable sur son visage bien connu |nistes. Le Pape y déclare:
parmi nous fous. C’est certainement) «Le coliectivisme ne ferait que chan-
javec un grand chagrin que nous tous ger le caractère de la lutte: la lutte
acceptons cette épreuve et que tous en-
semble nous sympathisons avec les siens roitrait que pour être suivie d'une nou-
pour le pleurer en silence. Il laisse pour |velle lutte entre travail et capitalisme
le pleurer ici à Lac Froid son épouse, d'Etat. De quelque manière que le col-
lus Allard, Sa fille, Mlle Eda, sa belle- |Jectivisme règle le partage des profits,
soeur et son beau-frère, M. et Mme Al- également,
méric Déry et un grand nombre d'amis. [heures de travail ou aux besoins de cha
M. Z. Allard est né dans Montréal .où |cun, il serait impossible de prévenir les
‘toute sa parenté vit encore, dont trois malentendus, le désaccord des patrons,
frères. | . ‘qui ne sont pas toujours exempts de blà-
| Le défunt était un cultivateur très la-|me. On ne pourrait pas davantage pré-
{borieux puisque malgré sa grave mala-|venir le danger que la classe ouvrière
ne tombe aux mains du pouvoir public”.
| die il n'a été que quelques mois sans!
faire lui-même tout son travail avec |
{l'aide de Mme Allard. M. Z. Allard était
âgé seulement de 58 ans et il avait tou- |
| Le Pape opposé au
collectivisme
Cité Vaticane. — Sa Sainteté Pie XIT
la adressé un discours à une délégation
jours joui d'une santé assez bonne. La !
famille Allard avait demandé comme | k #4 *
porteurs, MM. Eugène Déry, Alméric| M. Paul Poirier est enfin retourné
Déry, François Déry, Napoléon Déry, dans sa famille après avoir été au delà
Jos. Hébert et Louis Poirier. de trois mois à Ihôpital; sa santé per-
Un cordial merci de la part de la|met d'espérer, malgré qu'il sera encore
jrabe éprouvée, à tous ceux qui ont
imontré de la sympathie dans leur jen dehors.
: preuve. À tous nos malades et éprouvés nous
| [ROMRAIQRE bon courage.
Æ # %
nier ici depuis au delà de trente-huit
ans et est âgé de soixante-cinq ans.
Ok +
| :
j Nous avons aussi un autre de nos
‘vieux citoyens qui vient d'être a
subitement de maladie très grave. M.
Heureusement la Providence lui inspira |s'ils le veulent.
+ +
sères à se rendre à notre village, en se |riette Piette) ent fait baptiser une fille
trainant pour trouver quelqu'un pour le\à Grand Centre. Parrain et marraine:
secourir, Finalement, à force de courage, M. Arthur Trudel et Mme M. Piette,
lil est parvenu à se rendre et aussitôt a|mère de Mme R. Compagna.
été transporté à l'hôpital John Neil par! K Rx
Lavallée; il lui administre les derniers
sacrements, et en rien de temps la pa-
gauche: notre docteur ne compte rien
sur sa santé. M. E. Lefebvre est un pion- | pendant quatre années.
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Dès maintenant nos couvoirs et éleveuses électriques sont en marche
et nous pouvons vous expédier des poussins et poulets comme indiqué
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Mélangés $20.00 $25.00 $31.00 $38.00
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| de patrons et d'ouvriers de Vindustrie |
entre travail et capital privé ne dispa- |
proportionnellement aux;
|Auelques mois sans pouvoir même sortir
La pêche bat toujours son plein et
lpresque tout le monde travaille malgré
‘Eugène Lefebvre, célibataire vivant seul | que la pêche n'est pas très bonne. Mais
\assez isolé du monde près de notre lac, | avec le fameux prix de 26% sous la li-
Lise sentit mal presque soudainement. | vre tous feront un hiver très profitable,
M. et Mme Robert Compagna (Glo-
M. Hector Miron est retourné à la
Nouvelle Ecosse; il a été rappelé par sû
compagnie de l’armée et on espère qu'il
ralysie. avait déjà envahi tout son côté | sera de retour parmi nous pour de bon.
Hector a été à. l'actif pour outre-mer
vant de ses qualités diplomatiques pour |
persuader les Allemands de ne pas sa-
boter les industries de la ville.
Il y à des journées où l’on se trouve
perdu, sans entrain pour aucun travail,
C'est ce qui m'arriva hier. J’en profitai
pour une petite promenade à Long
Beach. Ce fut d’abord, un bout de che-
min ferré de 22 milles au beau soleil de
85 degrés, puis des vues d’une large par-
Cité du Vatican. — La Sacrée COn- tie de la flotte de guerre, vues de Jour
grégation du Concile a annoncé que le et de soir, une petite ville sur eau, a-!
| Pape a prolongé la dispense du jeûne 'marré ici jusqu’à suivante disposition, |
accordée en certains milieux pour les remplissant la ville de marins, don-:
catholiques jusqu’à “disposition con-'nant vie à cette cinquième ville cali-
traire”. ‘fornienne, qui autrement, serait tran-
La dispense a été accordée le 19 !quille en ces temps de janvier, étant un
décembre 1941 à la suite du rationne- | endroit d’'amusement d'été, et un refuge |
ment de guerre qui forçait ecclésiasti- id'hiver pour les personnes âgées. !
ques et laïcs à supprimer certains repas | * # x
gras. La Congrégation prie l'épiscopat: Petite visite au nouveau salon de
et le clergé d'inviter les fidèles à “com- beauté de Mme Bertha Chevigny. C'est]
dise par l’aumône et la prière.” très bien. Petit à petit, Mme Chevigny
tournera cela en un palais. C’est un’
de ses dons. |
La dispense du jeûne
prolongée
95e anniversaire des
° . S Æ< + +
Missions Etrangères
M. Jos. Chevigny est retourné à Port-
land, Ce ne serait plus surprise pour
nous de le voir se décider de venir de-|
meurer ici permanent.
Le 2 février dernier, il y avait exacte- |
ment 25 ans que NN. SS. les Archevë-
ques et Evêques de la province civile de M &
Québec décrétaient à l'unanimité “T'é-| Notre Jeune Freddie Godbout sera li-
rection d'un Séminaire des Missions bre de l’armée ces jours-ci. Il est chez
Etrangères dans la cité de alu déjà. Ce sera plaisir de se “décer- |
Cette société de _prêtres séculiers | canner” du parachute. Qu'il l'ait sur les |
compte déjà 115 prêtres répartis Sur | épaules ou non, ca pesait, Notre Jeune
quatre territoires de missions. | Richard Gaumont aussi vint rendre vi-
Gomme le. prévoyait la lettre pastora- |. une soirée et nuit chez ses pa-|
le de fondation: Dieu leur a demandé: lrents. I1 n’est pas aussi chanceux que
“de peïner et de se dévouer, de souffrir | <on cousin Freddie. Il en à encore pour!
et souvent de mourir pour la plus}, couple d'années peut-être. Il est
FAIeUEE CAES, stationné à San Diego.
On annonce que la célébration de cet ÉCR
anniversaire est forcément remise à plus Dimanche, ce fut les élections des of-
l'tard, par suite de l'absence de Son Emi- | {jrs qu Cercle canadien-français. Une
‘nence le cardinal Villeneuve, qui est le : des plus fortes assemblées qu’il connut.
président de son Conseil d'administra- | Hu eroupe de canadiens du sud-est de |
Le |
:tion, et l’absence aussi de son Supérieur |} je s'était laisser croire que le cercle
2, # » £. l
{général, Mer E. Larochelle, qui doit était décédé, du moins certainement
partir prochainement pour Rome.
mourant, à cause de sa longue inactivi-
té depuis 1941, mais on vit vite qu’il é-
… Les prix du marché
tait “très là”; tous ses mêmes officiers
à peu près réélus, et ses mêmes mesures
là peu près conservées. Il aura danse
samedi. Moi j'avais tout plié mes sacs
de secrétariat, certain de pouvoir enfin
tente d'Edmonton décamper, mais non, ça regarde comme
| : ‘ si j'étais pour commencer ma Sp
ss ; année. L'assemblée finale mercredi pro-
Avoine— chain, des gros bonnets choisis, le dé-
DONS ere es 39% 'cidera. RE
LS CO WE nain dim HET 35% | R. Thibaudeau.
| Fourrage NO 1... 372
| Fourrage No 2 372 he EU
|Orge— À une classe de jèunes enfants dans
Oise 483%, [laquelle se trouvait un élève juif, le
DOME aatns … 48% | professeur demanda aux élèves:
ET ES 48% | —Où voulez-vous aller quand vous
«tserez morts? |
Seigle— | —Chez le diablé, répond l'enfant juif,
2 CW. … 218% | —Chezle diable! quelle idée? et pour-
D CN: le mr 213% | quoi, s'il vous plait?
re —Parce que papa dit que toutes les
Bétail— affaires sont rendues là.
Veaux de choix 10,50 à 11.50
Bouvillons de choix 11.75 à 12.25 | gen
Ordinaires -10.00 à 11.00: :
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114 Edifice La Flèche—Edmonton
Oeufs—
Grade A large
Grade À medium :.
Poulettes
nior d'avoir cancellé leur réunion heb-
l'église.
G. LabreCque 1, bénédiction et à la distribution des
L'auberge Bonacina
roman, par Maxine
À | “L'Auberge Bonacina” est une nou-
domadaire afin de permettre aux en-|veauté de l'auteur bien connu, “Maxi-
fants de choeur de jouir du sous-sol de | ne»
“L'Auberge Bonacina” est une idylle
simple comme au temps de nos pères
lon aime s'imaginer qu’elles devaient
& toutes être.
: : : Ce livre offre aux jeunes un tableau
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L'établissement des jeunes
Onzième lecon: Les formes de l’industrie rurale
Par Firmin Létourneau, professeur à l'Institut d'Oka
L'industrie rurale se présente sous deux
formes principales: l’industrie individuelle et
l'industrie sociétaire.
1. L'industrie individuelle
L'industrie rurale est individuelle lors-
qu'une seule personne prend à sa charge tous
les risques de la production.
Dans cette forme d'industrie, l’entrepre-
neur, c’est-à-dire celui qui entreprend d’orga-
niser et de diriger l’industrie, est autonome,
c'est-à-dire libre, indépendant. Il fournit
lui-même tous les éléments de la production:
matières premières, travail, capital. Il pré-
side seul à la fondation et à l’organisation de
l’entreprise. Il travaille, comme on dit, à son
compte. Il est son propre maître. S'il em-
prunte des capitaux, il offre ses propres biens
en garantie et il les remboursera lui-même.
S'il embauche occasionnellement de la main-
d'oeuvre, il la paiera aussi lui-même. Il garde
le contrôle de son affaire, même s’il est con-
traint d’avoir recours aux services d'autrui.
Il veille seul aux succès de son industrie ou
de son entreprise.
L'industrie individuelle peut aussi s’ap-
peler l'industrie familiale. Pourquoi? Parce
que l’industrie individuelle et la famille s'ai-
dent mutuellement. La solidarité économi-
que qu'engendre la première est renforcée
par la solidarité morale qu'engendre la se-
conde et vice versa. Ce seul caractère suffi-
rait pour multiplier et encourager les indus-
tries individuelles ou familiales.
Genres d'industries individuelles
Les industries ou entreprises individuel-
les — ces deux mots sont à peu près syno-
nymes — sont, chez nous, nombreuses et va-
riées. On peut les classer en industries déri-
vées de l’agriculture, en industries du bois
et en industries diverses.
Les industries dérivées de l’agriculture
sont les beurreries et les fromageries qui ap-
partiennent encore à des personnes privées,
les petites meuneries qu’on appelle habituelle-
ment moulanges et qui se bornent, la plupart
du temps, à moudre le grain des cultivateurs,
les petites tanneries, les conserveries domesti-
ques, etc. |
Les industries du bois sont les petites
scieries, les petits ateliers de menuiserie, les
petites manufactures de meubles, de voitures,
de portes et de châssis et de divers autres
articles en bois.
Les industries individuelles diverses sont
les petites fonderies, les petites imprimeries,
les petites tricoteries, etc.
Les métiers ruraux
Dans les industries individuelles ou fami-
liales, on peut faire entrer les métiers ruraux
et l'artisanat. |
Les métiers ruraux sont des professions
qui dépendent surtout de la main: métier de
forgeron, de ferblantier, de cordonnier, de
charron, etc. Il en a été question dans une
leçon précédente.
L'artisanat
L'artisanat est une profession qui dépend
surtout de la conception; de l'esprit, des dons
naturels. On distingue l'artisanat masculin
et l'artisanat féminin.
L'artisanat masculin, cela va sans dire,
est exercé par des hommes.
Dans son livre: Artisans de Québec, M.
Jean-Marie Gauvreau trace la silhouette de
plusieurs artisans: Médard Bourgault, Elzéar
Soucy, Léo Arbour, Zénon Alary, sculpteurs
sur bois, Eugène Leclerc, batelier-miniatu-
riste, Gilles Beaugrand, ferronnier d'art et
orfèvre, L.-M. Larochelle, Pierre-Aimé Nor-
mandeau, Jean-Jacque Spénard, les frères
Hutchinson, céramistes, etc. E
À la lecture de ce volume, des jeunes se
découvriront peut-être des talents ou des dons
&'artisan qu'ils voudront mettre à profit pour
eux-mêmes et pour leur nationalité.
L’artisanat féminin, cela va sans dire
aussi, est exercé par des femmes. C’est par-
ticulièrement l'oeuvre des cercles de fermië-
res. Il en sera question dans une prochaine
lecon.
Pour encourager cette forme de produc-
tion, le ministère de l’industrie et du commer-
ce du gouvernement de Québec vient de créer
VOîfice provincial de l'artisanat, qui servira
d'intermédiaire entre les consommateurs et
les artisans, secondera les artisans déjà éta-
blis et facilitera aux artisans qui en ont be-
soin l'achat des matières premières.
Développement des industries
Les industries individuelles ou familiales
ne sont pas toujours que de petites industries.
Elles peuvent être moyennes, même assez
grandes. Nous ne donnerons qu'un exem-
ple: la fabrique de pâte de bois ou pulperie
des frères Soucy, de Saint Antoine, dans le
comté de la Rivière-du-loup, à proximité de
la ville du même nom. Les trois frères Soucy
continuent, dans ce milieu rural, l’industrie
fondée par leur grand père et que leur père a
aussi dirigée pendant des années. La fabri-
que utilise 6,000 cordes de bois annuellement.
Son rendement quotidien est de 40 tonnes
de pâte. Elle emploie une. trentaine d’ou-
vriers l’année durant.
Comme nous serions plus riches, plus
indépendants, au point de vue économique, si,
au lieu d’une vingtaine de grandes pulperies
à capital étranger, nous avions quelques cen-
taines de moyennes pulperies à capital cana-
dien-français, comme celle des frères Soucy.
Dilapidation de Ia forêt
Vers 1912, dans un livre intitulé: L’Indé-
pendance économique du Canada français,
teurs de betteraves à sucre.
Errol Bouchette écrivait ceci:
“La conservation du sol et la prospérité
des classes agricoles dans le Canada français
sont intimement liées au développement, d’a-
près une méthode vraiment nationale, des
industries dont la région fournit les matières
premières et particulièrement des industries
forestières”.
Les partis politiques, qui se battent, de-
puis 1867, pour une seule chose: le pouvoir,
n’ont pas écouté Errol Bouchette. Notre belle
et grande forêt, qui aurait pu nous enrichir,
est passée aux mains des étrangers qui l’ex-
ploitent, la dilapident même, à leur profit.
C’est une des grandes tristesses politique
et économique du passé et du présent.
2. L'industrie sociétaire
L'industrie sociétaire ou collective, c’est
l'industrie qui appartient à plusieurs per-
sonnes formées en société. Elle se présente
sous deux formes principales: la société par
actions et la société coopérative.
Les compagnies
La société par actions ou compagnie, c’est
une société qui fonctionne pour le profit d’a-
bord, qui accorde la direction et les profits
au capital en lui donnant le premier rôle, qui
produit sans toujours tenir compte des be-
soins réels du marché et qui spécule souvent
sur les bénéfices futurs, ce qui, la plupart du
temps, à pour effet de provoquer des crises
économiques.
Autrement dit, la société par actions, c’est
la société capitaliste.
C'est la forme de la grande industrie, des
cartels et des trusts.
Les coopératives
Une société coopérative, c'est une asso-
ciation libre de personnes qui fonctionne pour
le service d’abord, qui considère le capital
‘comme un serviteur, qui produit en tenant
compte des besoins du marché, qui rejette
la spéculation, qui prévoit les besoins futurs
et qui répartit les profits, sous forme de ris-
tourne, non pas en proportion du capital
social, mais en proportion des transactions
faites par chaque associé.
Autrement dit, la société coopérative,
c'est la société démocratique, du peuple.
C'est la société coopérative qui nous in-
téresse ici.
Grâce à la coopération, les cultivateurs
de la province de Québec, jeunes et moins
jeunes, sont en train de créer des industries
sociétaires ou collectives qui corrigeront le
mal économique du passé et qui finiront par
faire du peuple canadien-français un peuple
qui pelletera, qui piochera, qui büchera, qui
travaillera enfin pour son compte.
Les industries coopératives déjà sur pied
sont nombreuses et variées: beurreries et fro-
mageries coopératives, conserveries coopéra-
tives, meuneries coopératives, boulangeries
coopératives, scieries coopératives, couvoirs
coopératifs, lineries coopératives, etc.
Nous connaissons des paroisses qui possè-
dent trois, quatre, cinq industries coopérati-
ves différentes.
Formule de salut
C'est par cette formule de salut qu’on
multipliera dans nos centres ruraux des pe-
tites et des moyennes industries qui serviront
de complément à l’agriculture et à la grande
industrie, qui travailleront pour notre libé-
ration économique et qui permettront à bon
nombre de jeunes de s’établir chez eux, à côté
du clocher paroissial.
Par la coopération, on peut venir à bout
de tout: filature de lin coopérative, fabrique
d'engrais chimiques coopérative, manufacture
d'instruments aratoires coopérative, centrale
électrique coopérative, etc.
Si j'étais l'Etat, je céderais la betteraverie
de Saint-Hilaire à une coopérative de produc-
Ce que la politi-
que n’a pu faire de cette belle industrie: un
succès, une coopérative de producteurs le fe-
rait. .
* Pourquoi pas non plus des cidreries, des
féculeries, des distilleries coopératives, des
abattoirs coopératifs, «etc.?
3. — La conception
L'industrie, avons-nous dit dans notre
leçon précédente, c’est toute entreprise visant
à la création de richesses matérielles par le
travail combiné du cerveau, de la main et du
capital.
De ces trois éléments, c’est le cerveau qui
est le plus important. C'est le cerveau qui
pense, qui conçoit, qui crée, qui fonde.
Jeunes gens, autour de vous, il y à ou il
n’y a pas d'industries rurales. S'il y en a,
c’est parce qu'un cerveau ou des cerveaux y
a ou y ont pensé. S'il n’y en a pas, c’est peut-
être parce que ce cerveau ou ces CEr veaux a
ou ont manqué. Soyez Ce cerveau ou ces cer-
veaux. Regardez autour de vous, étudiez vo-
tre milieu, pensez et voyez s’il n’y aurait pas
lieu d'établir chez vous des industries rurales
familiales ou coopératives. Vous aurez servi
la cause de l’établissement des jeunes qui est
la cause nationale par excellence.
Questionnaire
1—Qu'est-ce que l’industrie?
2—Qu'est-ce que l'industrie individuelle ou
familiale?
3—Qu'est-ce que l’industrie sociétaire?
4—Quelle est la meilleure forme d'industrie
sociétaire ou collective?
5—Quelles sont les industries familiales ou co-
opératives de votre région?
6—Quelles sont les petites ou moyennes in-
dustries que l'on pourrait établir chez vous?
CONSERVEZ LES COURS DE L'U.C.C.
Trois Canadiens français promus au C.P.R. TU ES HABILE
rer DE FAIRE
D'AUSSI BON
|
d
f
M. J. Lügène Fontaine; à gauche, représentant du service des Voyageurs
| de la par die du Pacifique Canadien depuis plusieurs années, dans les
provinces de l'Ouest canadien, qui vient d’être promu au poste d’agent du
trafic-voyageurs dans le province de Québec. M. J-E. Lacasse, au ra
préposé à la vente des billets au bureau de la rue St-Jacques, à Montréal,
qui assumera les fonctions de M. Fontaine à Winnipeg. Il sera appelé à
voyager non seulement au Manitoba, mais aussi en askatchewan et en
Alberta. M. Arthur Leblane, à droite, autrefois attaché à l'agence des billets,
aux bureaux de la rue St-Jacques, et qui fut, durant toute la durée de
guerre, chef du bureau des billets de la compagnie, au camp militaire de
Petawawa, Ont. revient maintenant à Montréal pour occuper le poste
|
d’agent-voyageur pour la province de Québee, avec bureaux à Montréal.
| suite autour de l'église modeste, mais
jolie dont le clocher veille dans le si-
lence sur les terres neuves.
Tant que la paroisse demeurera elle-
même, nous sommes assurés de rester
dans la ligne de ceux qui nous ont ap-
porté ici le meilleur de la France d’aut-
trefois. “Le peuple canadien, écrivait M.
Henri Bourassa, ne conservera sa foi,
sa langue et son caractère ethnique que
si la vraie paroisse Canadienne-françai-
se demeure avec son curé familial et
paternel, son église au clocher d’argent
et son banc d'oeuvre, son école et son
Le monde rural
| La paroisse rurale au
Canada français
cellule vitale d’une nation. ‘encore la paroisse qui nous a gardés
Au cours de notre histoire, la paroisse fidèles à notre nouvelle allégeance. On
rurale surtout a joué u nrôle de toute peut donc affirmer, en race de toutes
t : Ent: a A :
vue religieux qu'au point de vue social. actuellement à travers le pays, que si le |d’église et sa tribune, ses réunions aux
La paroisse, après la famille, c’est la de la guerre de l'Indépendance, c’est
Blotties autour du clocher qui reste tou- (rene existe comme tel aujourd'hui,
jours le point de ralliement, nos parois- lc'est grâce à la paroisse canadienne-
ses sont demeurées les fidèles gardien- française dont le clergé a su nous faire
nes du précieux héritage reçu de la accepter certains sacrifices afin de gar-
vieille France. Non seulement dans la der, en terre canadienne, l'âme loin-
province de Québec, mais à travers le taine mais toujours vivante de la Fran-
portes des églises”.
C'est précisément cette paroisse que
“Le Monde Rural” a voulu mettre en
lumière cette année afin de montrer sa
profonde influence dans les débuts du
Canada et la mission qu'elle doit rem-
MERCREDI 6 FEVRIER 1946
JE SUIS HABILE
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AUSSI BONNE
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Vie des Martyrs
ls Georges Duhamel, de’ l’Académie
L Française
Ce roman pathétique et poignant ré-
-vèle les expériences personnelles de
Jauteur durant les heures les plus
sombres de la guerre. Il fait retentir, à
Itravers le bruit des batailles, le cri des
hommes blessés et, de par le monde, un
immense cri semblable s'élève et lui ré-
pond.
Ces récits, chefs-d'oeuvre de narra-
tion, d'observation, de simplicité litté-
pays tout entier, elles ont surgi comme Ce.
des îlots de résistance qui nous ont!
défendus avec succès contre tous les
dangers intérieurs et extérieurs.
A l'époque du régime français, c'es
Sans heurts et sans éclat, la famille
paroissiale, clergé en tête, riche de ses
souvenirs et de ses traditions, s’est
constituée de ce côté de l'Océan, la con-
la famille paroissiale qui a favorisé le 'tinuatrice de l’oeuvre splendide implan-
rapide développement de la colonie. Etitée ici par les premiers défricheurs. Et
quand la France nous a laissés, aux ms que la France s’écartait un peu
encore grâce à la paroisse, si en face
de sa mission, le Canada français res-
tait toujours dans la ligne de sa voca-
lus x TR
d’un vainqueur parfois arrogant, nous tion. De sorte qu'après plusieurs siècles,
avons su tenir le coup et lutter contre |
une assimilation qui aurait été notre |
perte en même temps que la fin de la.
‘ceux de là bas qui reviennent ici, s’ils
sont sincères, reconnaissent encore la
France d'autrefois avec sa foi profonde,
civilisation française en Amérique. Lors ‘son savoureux langage, ses chansons et
jours tragiques de ia capitulation, nl
London, Ont. — La Fédération cana-
dienne d'agriculture a proposé lors de
la séance de clôture de son dixième
congrès annuel, d'augmenter de quatre
cents la livre le prix minimum du beur-
ire afin de stimuler la production qui
diminue actuellement. |
Les délégués ont longuement discuté
le plafonnement des nrix du beurre,
! du blé et du boeuf. Ils ont demandé une
enquête sur le prix du'hoeuf. Ils ont re-
commandé un prix initial minimum
pour le blé fixé à‘$1 le boisseau pour les
cinq prochaines années et de $1.25 le
boisseau pour 1946. Les délégués ont
aussi approuvé un projet du gouverne-
ment pour assurer les récoltes.
Les délégués des provinces de l’ouest
ont soumis 100 résolutions mais plu-
sieurs d’entre elles furent éliminées en
comités.
culture approuve l'augmentation des
pensions de vieillesse et des aveugles
ainsi que la disparition de la taxe sur
|
première importance tant au point de les accusations fausses qui se colportent |[couvent, sa salle de paroisse, sa place
ises coutumes.
Chez nous, dans les campagnes sur-
tout, la vie paroissiale est centrée sur
demandes ROUT les HSeLsS et c’est de là que partent toutes
Îles initiatives. C’est là du moins qu’el-.
fermiers canadiens |
Îles vont se fortifier.
: Il faut assister à certaines fêtes pa-
‘roissiales pour voir l’union qui existe
entre les familles. I1 faut surtout être
témoins de certaines épreuves qui frap-
‘pent une famille pour voir cette sympa-
thie qui monte de toute la paroisse de-
plir afin de “garder les qualités fonciè-l;,;je nous plongent dans le champ
res de notre race cont la structure se |jmmense d'une humanité sanglante et
décompose ainsi: Ja famille, la religion, | Jouloureuse.
la paroisse. La religion, pierre angulaire
des foyers; la paroisse, armature de la
religion”.
% Puissent ces quelques pages à la sol
re de la paroisse de chez nous, faire ai-
mer davantage cette institution où s’est | Jeux.
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Le roi d'Ecôsse
H
l
Duhamel retrace dans sa vérité bru-
tale et sa simplicité toute nue, sans en
rien altérer, l'histoire des victimes né-
cessaires, l'histoire de ces hommes-
soldats tels qu'ils sont pendant la dou-
EE % %
Editions Variétés
1410, rue Stanley, Montréal
L'auteur de Nez de Cuir ou les Ma-
inants du Roi et de Le Centaure de
Dieu se révèle à nouveau le romancier
des trouvailles, de limprévu, de l'at-
oshère spéciale, irréelle, poétique,
mystérieuse que sait créer un talent
par Pierre Corneille. très original.
Dans la Collection Classique “Varié-, L'action se passe dans une ville de
tés”, les Editions Variétés viennent de Normandie, dans le milieu de la no-
publier une édition en deux tomes des Plesse de province, au moment des pre-
grandes pièces de l'illustre Corneille. Mières manifestations du conflit entre
Cet ouvrage s'ajoute à une collection J® S0Uvernement français et le clergé.
Théâtre
vant le malheur d’un de ses membres. iqui compte déjà de nombreux chefs- | Une primeur de Paris récemment pu-
‘cachet qu’on ne trouve nulle part ail-
lleurs. C'est toute la paroisse qui se rend
là l'église pour assister à la messe et en-
tendre l'instruction de son pasteur. Le
prêtre a gardé dans nos campagnes,
toute son influence. C’est le père à qui
‘on raconte ses joies et ses peines, c’est
l'ami à qui on demande conseil, c’est le
guide dans les décisions ou les entre-
prises difficiles.
_Après la Messe paroissiale, c’est un.
spectacle magnifique de voir, sur le
terrain de l’église, ces fidèles venus de
tous les coins, causant avec animation.
On se raconte les nouvelles de la semai-
La Fédération canadienne de l’agri- De on parle de la terre, des semences,
des récoltes, du temps, et même des é-
lections plus ou moins prochaines.
Aussi c’est avec fierté que le cana-
l'essence utilisée pour lagriculture. idien-français parle de sa paroisse, de
La Fédération demande la revision |son église, de son village, de son rang,
des salaires pour les fonctionnaires du |ces jolis rangs qui ont gardé leur ap-
ministère de lagriculture, l’élimina- | pellation bien française: “Rang des sa-
diens.
Une résolution approuvée établit une |lé”\etc.
“journée du cultivateur” et en fixe la Et dans les pays de colonisation. à
itivateurs canadiens seraient priés de:gir des paroisses nouvelles qui, selon la
tion du service de bien-être pour les In- pins”, “Bas de la rivière”, “Val des:
Eboulis”, le Grand Pin”, “le Petit Bru- |
date au 21 juin alors que tous les cul- ! mesure que la forêt recule. on voit sur-
‘fontaine, Théâtre de Jean Racine, Pen-
Isées de Pascal, Les Caractères par Jean
‘de La Bruyère et Lettres de Madame
ide Sévigné. :
Les plus belles pièces de Corneille
.sont réunies en deux fort volumes d’u-
ne présentation élégante et soignée qui
jajoutent au plaisir de relire les oeu-
vres du père de la tragédie française:
Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, Ro-
dogune, Héraclius, sa comédie'Le men-
‘teur et autres.
Le génie de Corneille éclate dans ces
ivers énergiques et sublimes qui tradui-
;sent les sentiments les plus élevés, Les
héros cornéliens sont des êtres humains
et vaillants; ïls triomphent des pas-
{sions, par la force de leur volonté. IIS
iluttent pour le bien avec une flamme
| passionnée.
Un ouvrage en deux tomes de 724
; pages. Prix: $2.50, par la poste, $2.65.
Voix des poètes
Un voyage à travers la poésie cana-
idienne-française contemporaine, par les
Le dimanche, à la campagne, offre un d'oeuvre dont Fables par Jean de La- :Pliée aux Editions Variétés.
| Un volume de 336 pages. Prix: $1.50;
par la poste, $1.60.
m # %
Histoire Sainte
(EE PEUPLE DE LA BIBLE)
par Daniel-Rops
Ce livre remarquable que présentent
Les Editions Variétés résume toute
l'Histoire Sainte, des Patriarches jus-
qu'à là naissance de Jésus-Christ. C'est
une importante nouveauté de Paris pu-
bliée dans la collection “Les grandes
Etudes Historiques”.
C’est la considération la plus objec-
tive de ces faits historiques qui nous
justifie quand pour résumer ces deux
siècles d'histoire nous lui donnons pour
titre ces deux mots: Histoire Sainte.
Deux mille ans d'histoire où le doigt
de Dieu se fait sentir. Toutes les figu-
res et tous les événements qui marquê-
rent l'Ancien Testament s'y retrouvent
à leur rang, à leur place: les Patriar-
ches, Moïse, les Juges, Samson, Ruth,
la gloire et l'exil du peuple de Dieu, Îes
grands empires grecs et romains.
Dans les desseins secrets de la Divine
0
suspendre leurs travaux pour la jour-
née.
vieille tradition, se groupent autour de
la chapelle de bois rond d’abord, et en-
Re se canadiens voilà € |Providence une logique implacable unit
que proposent Les Editions Variétés en tous ces faits autour de lIncarration
présentant Voix des Poètes, une de leur
| plus récentes nouveautés.
Ces pages contiennent des textes iné-
dits, des extraits d'ouvrages à parai-
tre. On trouvera dans ce recueil les
noms de Robert Choquette, Jovette
Bernier, René Chopin, Jean Bruchési,
Roger Brien, Jean-Charles Harvey, Cé-
cile Chabot, Simone Routier, etc. En
Ceux qui se proposent d'importer des | et qui se proposent de les remplacer par |tout cinquante auteurs et au-delà de
abeilles en paquets ce printemps de-ides abeilles en paquets au printemps ne |cent poèmes superbement groupés. Cet
vraient placer leur commande immé- | devraient pas attendre qu'un avis défi- |ouvrage donnera au lecteur l
diatement, sans quoi ils s'exposent à :nitif soit donné à ce sujet avant dede goûter pleinement et dans
avoir des livraisons très tardives ou mêé- | placer leurs commandes.
me pas de livraison du tout quand la! La situation du sucre est toujours
saison du miel commencera, dit C.-B. critique et la quantité offerte pour l’a-
Gooderham, apiculteur du Dominion. HenIAtIOn des abeilles au printemps
[és très limitée. Il n’y aura pas de sucre
La demande de miel pour remplacer pour le nourrissement du printemps,
le sucre rationné est toujours très vive {sauf dans les provinces de la Saskat-
et la demande d'abeilles est forte en | chewan et de l’Alberta où l’on accordera
proportion. Beaucdup d’apiculteurs ont cinq (5) livres par ruche aux apicul-
déjà avèrti leurs clients qu'ils ne pour- teurs déjà établis seulement. Ceux qui
ront pas remplir leurs commandes tar- |élèvent des abeilles pour la première
dives d’abeïlles en paquets. La taxe de |fois ce printemps ne pourront pas en
guerre de 10 pe. sur les abeilles im- avoir. Les vétérans qui peuvent fournir
portées à été supprimée, et il n’y a plus |la preuve qu'ils étaient apiculteurs bona
de droit à payer maintenant. Il n'y a |fide au moment de leur enrôlement se-|Montgon et Un prince charmant: Hen-
donc pas de danger que les livraisons |ront pris en considération. Pour avoir ri de Guise par Ch. Quinel et A, de
soient retardées par suite de la négli- | de plus amples détails au sujet des allo- |Montgon.
gence à remettre cette taxe qui devait |cations. de sucre et des permis d’achat,| Cette biographie de Napoléon écrite
être payée d'avance. Il esb encore trop |l’apiculteur devrait écrire à l’apiculteur | dans une langue claire s'agrémente d'il-
tôt pour dire de façon précise si la provincial où il demeure. Aucun api- lustrations par Lelec.
Apiculteurs, placez immédiatement vos
| commandes d'abeilles en paquets
occasion
son en-
semble les oeuvres de nos meilleurs poè-
tes canadiens-français.
Un volume de 248 pages. Prix: $1.25;
par la poste, $1.35.
& % %
#
Napoléon
par À. de Montgon
C'est le plus nouveau titre que pré-
sentent Les Editions Variétés dans leur
captivante collection historique pour
les jeunes qui comprend déjà Richelieu
par G. Vallerey, Louis XIV par A. de
du Fils de Dieu.
Voilà un de ces livres auxquels il faut
référer sans cesse et pour bien des rai-
sons. De nombreux tableaux chronolo-
giques complètent cette oeuvre impoïr-
[tante et la rendent précieuse à tous les
Chrétiens. C’est un livre pour tous, pour
le foyer comme pour les bibliothèques
des collèges et des couvents.
Un ouvrage de 416 pages publié par
Les Editions Variétés. Prix: $2.00; par
la poste: $2.10.
Dans Ia forêt
Dans la forêt vierge. Deux exploïa-
teurs se rencontrent,
—Je suis venu ici, dit le premier,
pour connaître de nouveaux horizons,
pour fouler un sol iñnviolé et savourer
les charmes grandioses de la nature
sauvage. Et vous?
—Moi, répond le second, je suis venl
ici parce que ma fille commençait à
apprendre le piano.
ES 2 *
Enterrement
Monsieur Beaulieu est veuf depuis dix
‘jours.
On lui apporte ie facture des frais
de l'enterrement: autos, cierges, drap£”
ries, musique, chant, fleurs, et toit
ETUDIEZ-LES ATTENTIVEMENT ur
l'attirail: deux mille dollars. ;
prime qui était accordée sur les abeilles |culteur ne devrait commander d’abeillés| Ce livre animé, plein de faits, de ta- C'ést bien cher, s’écrie-t-il
en paquets sera maintenue sur les im- |en paquets s’il n’a pas les provisions et|bleaux colorés et de traits psychologi- ' —Alions es 4. .. ses srl, Ta
portations de 1948. De toute façon ceux [le matériel nécessaires pour nourrir et |ques fait revivre la brillante personna- . parte
femm ou
qui ont tué leurs abeilles en automne lloger ces abeilles lorsqu'elles arrivent: |lité de Napoléon Bonaparte qui domi- voir ss re
DISCUTEZ-LES DANS VOS REUNIONS
+
MERCREDI 6 FEVRIER 1946
mt
La Survivance
—
+ a à “ 4
SNS PROS RUES LUE A :
Pres de cent compositions Mon fusil
J'aime à jouer au fusil à plomb.
Quand j'ai un fusil je suis brave. Je
fais la chasse aux lapins. L'autre jour
j'en ai tué un et maman ne croyait pas
que j'étais si bon chasseur.
Des fois je fais la police et je fais
peur à ma petite soeur mais ma grande
soeur me gronde et cache mon fusil.
Quand je joue au soldat je ne mets
pas de cartouches dans mon fusil.
î Bernard Chamberland,
Grade 2
Mes chers enfants,
Je dois féliciter bien sincèrement tous mes petits amis qui ont
répondu au concours de janvier sur: “Mon jeu préféré”. Imaginez-
vous que j'ai recu près de 100 réponses, C’est certainement beau-
coup mieux que d'habitude. Tout de même, il y en a encore plu-
sieurs dont je n’entends pas parler.
Je suis heureux de voir arriver, chaque semaine, de nouveaux
amis de la page des jeunes. Cette fois, j'en ai d'Edmonton, de
Legal, et d’un peu partout. Bienvenue à tous.
Comme vous le voyez, j'aurai passablement de travail pour lire
toutes vos compositions. Aussitôt que je le pourrai, je publierai les
noms des gagnants. Je publierai aussi une autre fois les conditions
de notre prochain concours.
J'aimerais bien faire paraître toutes vos compositions dans la
page des jeunes. Mais, vous comprenez, il y en a tellement; et elles
sont toutes belles. Je suis fort embarrassé; et probablement que je
tirerai les gagnants au sort. Tous auront ainsi une chance de
gagner. À bientôt!
Votre vieil ami,
S had Poète d4 Hyre
—_—— —
Le parchésie
| Le jeu que je préfère est le parchésie.
J'aime à jouer avec mes petits frères.
Comme ils sont bien petits, je leur-ap-
prends à compter les points. Maurice
voudrait aller au ciel sans arrêter, et
quand il doit recommencer il se met à
pleurer. Alors je le console et je lui
dis qu'il ira au ciel en auto.
Quand Guy entre au ciel il m'embras-
se bien fort.
Georgette Potvin,
Notre Histoire
Les provinces canadiennes
La province d’Ontario sont d'une importance capitale pour les
La province d'Ontario est soumise au autres parties de la Confédération ca-
même régime constitutionnel que la _nadienne.
. province de Québec, avec un conseil! L'ile du Prince-Edouard
législatif en moins. Elle possède plu- l C’est la plus petite des provinces ca- |pagner la messe, des cantiques,
sieurs centres industriels prospères nadiennes; son chiffre de population |chants p
dans toutes les parties de son territoire; 'se maintient autour de 100,000 âmes. | jeu préféré.
üs sont réunis entre eux par des che- | Elle combte 4 sénateurs et 4 députés au !
mins de fer nombreux qui sillonnent parlement fédéral. Aux élections pro-
toute la province. En 1867 Ontario avait vinciales du 24 juillet 1919, le gouver-
un parlement de 82 députés; depuis nement conservateur Arsenault a été
1908 ce nombre a été porté à 110. Le défait et les libéraux ont gagné 26 siè-
ministre d'éducation contrôle tout le'ges sur 30. Les ressources économiques
système de l’enseignement depuis l’éco- | de L'ile sont presque exclusivement l'a-
le primaire jusqu’à l’université. griculture et les pêcheries. Elle est aussi
desservie par un chemin de fer de l'Etat.
Li
Le piano
Mon jeu préféré est le piano, car j'ai-
me beaucoup à jouer du piano, d'abord,
parce que je joue des morceaux de mu-
sique et aussi nous passons de très agré-
ables soirées de chants, car avec les
albums de la bonne charison, et mon
Carmen Servant
Falher
Glisser en traîneau
Je préfère les glissades en traineau
Les principaux hommes publics qui
ont dirigé la politique provinciale sont Le Manitoba
presque tous passés par la suite dansi L'on a vu quels avaient été les dé-:
le domaine fédéral. Edward Blake était ! buts de la colonisation dans l'Ouest au
premier ministre à Toronto lorsqu'il fut temps de Selkirk, et comment l’ancien-
appelé dans le gouvernement Macken- | ne terre de Rupert et de l’Assiniboine
zie: sir Olivier Mowatt, libéral, avait | était devenue l’une des provinces cana-
aussi brillé sur la scène ontarienne a-|diennes, pendant les troubles occasion-
vant d'entrer au parlement fédéral; il nés par l'admission des territoires occi-
fut vingt-quatre ans premier ministre | dentaux dans la Confédération. La
d'Ontario (1872-96). Le gouvernement constitution du 3 mai 1870 donnaït au
conservateur de Sir James Withney du- | Manitoba une Chambre d'assemblée de
ra de 1905 à 1914, alors que M. Hearst |24 députés et un Conseil législatif de 12
prit la direction du parti à la mort demembres: le Conseil fut supprimé en
Sir James et devint premier ministre. |1876. Le ministère Greenway (1890 à
1900) s’est acquis de la notoriété par sa
loi des écoles communes, qui abolissait
le système des écoles séparées.
J'ai aussi un traineau à chien. Mes
chiens s’appellent Carlo, Skipper et
Star. Skipper est bon. Alors je l'attelle
sur mon traineau et je vais glisser avec
mes amis. Oh quel plaisir alors! C'est
mon amusement favori. Vive mon
jchient et vive mon traineau!
Donald Gauthier,
Sainte-Lina
les terres de la couronne au bénéfice
des gouvernements provinciaux.
Depuis 1792, la province est régie par
le droit civil et criminel anglais; seuls
les droits religieux, garantis par toutes
les constitutions, n’ont pas été touchés.
XI existe aujourd'hui dans l'Ontario
près d’un demi-million de franco-cana-
diens, établis surtout dans le district
d'Ottawa et à l'extrémité sud de la pro-
Conclusion
Ce bref aperçu des ressources des dif-
férentes provinces nous montre com-
Le Manitoba doit en grande partieibien la divine Providence a été prodi-
son développement rapide au gouver-|gue dans la distribution des richesses
nement central qui a dirigé sur ce ter-|matérielles dans notre pays, richesses
ritoire une immigration constante, aussi abonüantes que variées, C’est là
qu'une propagande bien conduite enlun motif de reconnaissance et ce de-
vince. Depuis quelques années, un fort|Europe augmentait chaque année. Le |vrait être un élément à notre patriotis-
groupe des‘ nôtres s’est établi dans un gouvernement fédéral s’est réservé lame. Le Créateur a bien voulu faire no-
district du nord, appelé le nouvel On-|disposition des territoires de colonisa- tre patrie belle et riche, et cela par un
tario. tion dans les trois provinces de l'Ouest; | dessein d'amour pour chacun de nous.
La Nouvelle-Ecosse let malgré plusieurs tentatives faites par | Que Jui rendons-nous en retour?
Entrée dans la Confédération aveclies autorités provinciales pour entrer FIDELIS.
grande répugnance, la Nouvelle-Ecosse len possession de ce domaine, les gou- : (Bulletin des Institutrices)
semble avoir voulu conserver chez elle| _
le plus d'autonomie possible. Son orga-
nisme comme sa mentalité politique
ressemblaient, au début du dix-neuviè-
me siècle, à l’organisation et à l'esprit
des Iles Britanniques. Cette ressemblan-
ce s’est conservée depuis et le Conseil
législatif est encore une petite chambre
des lords. En politique elle a été d'un
libéralisme constant, bien que le parti
conservateur y ait trouvé plusieurs de
ses chefs les plus marquants. Le parle-
ment provincial est composé du Conseil
législatif (21 membres) et de la cham-
bre d'assemblée (38 députés).
D |
vous cher grand-père.
Au revoir,
Vos petits enfants de
l'école Ste-Hélène,
par Rita Demers, grade 5
#k + + ,
Couvent Sacré-Coeur, Legal
le 5 février 1946
MRRTRER DOCTEUR TUE
_ Leitres reçues
Les principales sources de richesses
naturelles sont les hoïs de construction,
les bois de pulpe. Les mines de fer et de
houille dans le nord de la province et au
Cap-Breton alimentent les grandes
scieries. Les pêcheries, malgré leur ex-
ploitation constante, restent encore très
abondantes. La capitale, Halifax, qui a
été en partie détruite en 1917 par l’ex- | appréciés autant que moi. Merci beau-
plosion d'un navire chargé de munitions | coup, cher grand-père, pour ce beau
qui softait du porta été reconstruite. | prix et aussi un gros merci pour tout
Plus de 1000 personnes perdirent la vie | l'intérêt et le dévouement que vous avez
dans cette catastrophe dont les causes pour vos avant-gardistes.
réelles sont restées inconnues. * Je suis votre petite fille reconnaissan-
Cher Grand-père, |
J'ai reçu avec vif plaisir le bel album
“Hérault” que vous avez eu la généro-
sité de m'envoyer comme prix du con-
cours. Merci et merci encore. J'aurais
voulu vous écrire plus tôt, mais une vi-
laine grippe n'a terrassée et tenue au
lit plusieurs jours.
Comme je me destine à la carrière de
l’enseignement, ce volume me servira
pour mes futures petites élèves. Je le
conserve précieusement.
De nouveau, je vous prie d'accepter
Donnelly, le 31 jan. 1946
Cher Grand-père,
Les petits livres que j'ai reçus der-
nièrement, comme prix du concours,
m'ont fait vraiment plaisir. Ils sont très
intéressants et mes petits frères les ont
piano, jai tout ce qu'il me faut pour lodeau, Lorraine Iozeau, Armand Ema-
Ime désennuyer et aussi je peux accom- | siuk,
des |
ieux de toutes sortes. Voilé mOn | Chevalier, Laurette Piquette, Annet-
ÿ ; ss ; 5
à tout autre jeu. J’ai trois bons chiens. line Forcier,
|
jrent, Marie Cimon Laurette ? (grade 5),
|
vernements Macdonald, Laurier et Bor- |mener avec mon chien attelé sur mon
‘den ont constamment refusé d'aliéner itraineau en hiver et l'été sur ma voi-
EE
|
Un futur prêtre
Lettre d'un jeune
d'aider en même temps à l’augmenta-
tion des vocations sacerdotales, un cor-
respondant adresse au journal la
“Frontière” le lettre suivante d'un futur
iprêtre à sa mère. Cette lettre se passe
de tout commentaire, Elle parle par
lelle-même.
Mes petits amis
m'ecrivent
ES
Bien chère maman,
J'ai bien reçu votre lettre. Merci
du au Concours de janvier: beaucoup, .. J'ai parcouru, les yeux
Tangent.—Laurette Bouchard, Jean- [bien ouverts, toutes les nouvelles que
nine Rochette, Thérèse Langlois, Cécile Pts avez jugées à propos de me faire
Nadeau, Jeanne d'Arc Granger, Lucille Connaitre. |
Verreault, Cécile Doucet, Pauline PS) De toute votre lettre, j'ai dû con-
ger, Steffie Mycek, Léo-Paul Langlois, SeTver cette pensée que je répète ici et
Isabelle Nadeau, Marie-Paule Porte- si laquelle je m'empresse de répondre
lance. jimmédiatement: “Je m'ennuie de toi...
Falher—Carmen Servant. let le temps approche ou mon mission-
Beaumont.-Madeleine Bérubé. inaire va bientôt partir. On m'a enlevé
Lafond.—Laurette Belland, Léona [le père. . . peut-être m'enlévera-t-on le
Malo, Viola Belland, Lorraine Foisy,[fils Pour ne le revoir que très rare-
Carmen Robinson, Roland Lafrenière, |MEnt. . . ;
Pierrette Côté, Joseph Malo, Rose Snay- ; Depuis ma tendre enfance, maman,
chuk, Rita Robinson, Mariette Foisy, Dieu à bien daigné me faire connaître
Éouisa Malo, Raymond Lafrenière, Gas- ma sublime vocation. .. Et voici le
Éd
$
Voici les noms de ceux qui ont répon-
ton Desaulniers, Paul Snaychuk, Pierre [t®MPS où plus que jamais je dois ré-|
Snaychuk, Victor Malo, Denise Malo, Pondre à l'appel du Maître. Je dois
Yvonne Malo, Eugène Côté, Henri Bel- [renoncer aux fêtes et aux plaisirs du
land. monde, pour connaître et partager des
Legal.—Bernard Chamberland, Hen- |j0i®s nouvelles et des dévouements in-
riette Ouelleëte, Georgette Potvin, Lu-|laSSables qui sont étroitement unis à
cille Ouellette, Françoise Ouellette, Lu- [M2 Vocation sacerdotale. . .
cienne Ouellette, Bérénice de Cham-} En lisant votre dernière lettre, ma-
plain. | man, j'ai vu dans vos yeux: “des souri-
Edmonton—Annette Gagné, Paul res qui pleurent et des larmes qui sou-
Cormier, Jeannette Broadhead, Jean- entr Mais vous, qui êtes une bonne
nine Tremblay, Roland Roque, Arthur maman canadienne, vous n'avez pas
Dalton, Rita Broadhead, Paul Brunelle. |t0Tt de pleurer: aujourdhui, vous accep-
Ste-Lina.—Rita Demers, Juliette Bi-|t®2 Un des plus grands sacrifices aux-
lodeau, Laurette Jodoin, Donald Gau- quels une mére puisse consentir. Mais
thier, Bernard Tourangeau, Roméo Bi- fvous faites bien aussi de sourire: votre
(enfant, vous le donnez à Dieu et aux
âmes à sauver. ..
Conservez donc en votre âme, maman,
Morinviile.—Françoise Chalifoux, L.- [ces quelques pensées que mon coeur
lveut bien vous traduire sur ce papier
te Théberge, Cécilia Sylvestre, Lucien- let si l'occasion vous en était donnée, je
ne Roch. vous prierais de les transmettre à tou-
te autre maman canadienne qui serait
aussi bien que vous disposée à m’enten-
dre.
Avoir un fils prêtre, ce n’est pas le
thier, Gülberte Lapointe, Amey Krau- pete ‘ D Ft Para pi chtraie.
Marié, je ne vous appartiendrais plus,
chuk, Anne-Marie Johnson, Evangé- es F : x
mais je serais tout à ma femme et à
Lucien Côté, Guy Pari-|
à d fants. Ne fondant pas de foyer
* [mes en À
Et EHARSS Gateau sont Fa lje vous resterai exclusivement, pour
pointe, Bernadette Cimon, Claire Pa- lvous, ma mére, la totalité de mon
lamour.
Je re donnerai pas mon coeur à une
ie il n'y aura que Dieu que j'ai-
merai plus que vous. Oh: la douce inti-
Imité qui règne entre l'âme sacerdotale
et Fâme maternelle. Ecoutons l’expé-
rience des mères qui ont déjà des fils
‘prêtres, elle nous dit ceci: pour aucune
Imère, la maternité n’est douce, conso-
ilante, autant que pour la mère d’un
ture. |brétre. sn
Je le préfère parce que mon chien | Imaginez-vous fierté plus légitime, et,
est fort et me sauve bien des pas. len même temps, émotion plus délicieu-
Quelques fois j'ai été chez mon oncle
Jos. Fillion et pour revenir il allait bien
tranquillement parce qu'il était bien
fatigué. d
J'ai eu un attelage neuf et il a coupé
un trait avec ses, dents.
|
Donnelly.—Gabrielle Côté, Gisèle La-
pointe, Monique Pariseau, Pauline Ré-
gnier, Marguerite Johnson, Claire Dan-
durand, Pauline Mercier, Cécile Gau-|
Thérèse Roy, Marguerite Giroux, Ju-
dith Lacoursière,
Mon chien
Mon jeu préféré est celui de me pro-
| “Cherche le trésor’
“Cherche le trésor” est un jeu peu
: ; : compliqué. Il suffit que les participants
J'aime bien mon chien et mon trai- |chent lire et chercher.
neau, Un joueur taille un certain nombre
Lucien Côté, |&e papiers blancs et écrit sur le pre-
Donnelly |mier le lieu où l’autre billet se trouve,
lsans mentionner le point exact. Quand
L iles chercheurs l'ont découvert il faut
€ gouret jencore parcourir ia maison ou la cour
pour trouver les autres billets indica-
Mon jeu préféré est le gouret parce lteurs. L’avant dernier billet annonce la
qu’il y a beaucoup d'action, Comme c’est iCachette du “trésor”
un jeu qui est joué à l'extérieur c'est! C'est un bon jeu amusant et payant.
bon pour la santé. j Alors ne le commencez pas sans être
J'aime à jouer dañs la position de dé- |Prête à sacrifier un livre d'histoire ou
fense. | quelque petit bijou. Je vous conseille
A l’école nous avons formé trois équi- |de l'introduire dans vos récréations.
pes et nous jouons entre nous-même et Le temps passera plus agréablement.
nous avons beaucoup de plaisir. | Annette Théberge, 15 ans,
À cause de la vitesse de ce jeu, il grade IX, Couv. N.-D.
faut avoir l'esprit présent. Morinville.
Roland Rocque, gr. 7,
10742 - 103e rue
La neige
Mon jeu préféré? En voilà une ques-
tion. C'est... écoutez bien... C'est...
jouer dans la neige.
On ne se salit pas;
On ne se heurte pas;
et on a du plaisir.
Ma poupée
J'aime beaucoup jouer’ avec ma pou-
pée. Je joue à la maman. Le nom de ma
poupée est Lucienne. Elle n’est pas trop
grande. Ses cheveux et ses yeux sont | Dessous les gros bancs de neige l'on
noirs. Des fois je gronde ma poupée. [fait des huttes pour se cacher, et des
Quand je la gronde ma poupée elle ne ‘forts pour se battre. Nous construisons
pleure pas. Le soir je couche Lucienne :de magnifiques bonhommes de neige,
dans son petit lit. Je mets son petit lit [qui aux premières chaleurs du prin-
près de mon lit. Lucienne s'ennuie |temps disparaissent sous les rayons de
quand je vais à l’école. Après la classe, | messire soleil. Vive la neige! Merci, mon
j'ai bien du plaisir à jouer avec Lucien- | Dieu, pour nous en avoir donné en a-
|
Dans le but louable de mieux faire
comprendre la grandeur du sacerdoce et
Page 7
‘ [tres de vos enfant vous auront plus ou
moins oubliée dans leurs affections et
préoccupations nouvelles, je me sou-
Le # N \ viendrai fidèlement de vous, moi, cha-
ecrit d Sa mere que matin, en célébrant l’auguste sacri-
ÿ fice. Oui, jusqu’à la dernière messe de
ù mon dernier jour, jusqu'à ce que je des-
se que celle-là: le jour de la première cende au tombeau, vous êtes sûre qu’en
messe de votre’ fils: voir cet homme, Léffrant le Sang Divin, je parlerai à
dont vous avez jadis soutenu les pas | Dieu de vous et de papa, mes chers pa-
tremblants, monter à l'autel du Sei-
gneur; entendre, votre enfant, à qui
vous avez appris jadis à bégayer les
premiers mots, prononcer maintenant
les paroles qui commandent au Créa-
teur des mondes et le font descendre
dans l'hostie; recevoir de mes mains à
moi, la divine communion, incliner vo-
tre tête sous ma bénédiction à moi. ..
rents disparus.
De votre fils affectueux,
R, S., ptre-curé).
Jouer à lo maman
. : Mon jeu préféré, c'est de jouer à la
\“ Ce jour-là, maman, vous verserez maman
peut-être beaucoup de larmes, mais
larmes bien douces, larmes de bonheur | J'ai une belle grosse poupée. Des fois
et du plus pur bonheur. Ah; si la part Imaman me permet d'inviter mes petites
du prêtre est belle entre les plus belles, [amies pour jouer à la maison. Elles
qu'elle est donc magnifique aussi la lapportent aussi leur poupée. Ma poupée
part de sa mère, et je suis certain, ma- ls'appelle Alice. Celles de mes amis ont
man, que vous ne voudriez pas l'échan- lus leur nom. Lorsque je parle de ma
ger contre celle de mère d'un roi. petite Alice je lui trouve toutes sortes
Et puis, quand vos cheveux, maman, \de belles qualités. Mais depuis quelques
auront complètement blanchi, et que se jours ma poupée est mal entrain. Elle
courberont vos épaules sous le poids de ‘pleure. Je me promène avec elle et elle
plus en plus lourd des années, cest moi, ipleure encore.
votre prêtre qui serai votre bâton de
vieillesse, votre protecteur, votre appui, | NOUS AVONS UD PANQUER Cet/Mprese:
Île saint ami de vos derniers jours. Vous DAANAISAeNEEARUer dé Renan
- : ru
partirez, munie de ma dernière bénédic- jee FOUVET < pour aie ua au bébé que
je à j'avais réussi à endormir. Mes amies
‘tion de prêtre, emportant sur votre, ‘ :
à de sont parties vers cinq heures. Je leur
front et dans votre âme ma dernière > à ,
Îb énédiction de fils ai donné du gêteau. Elles m'ont remer-
: ciée et sont parties très heureuses. C’est
Et quand, malgré moi, vous serez bien amusant de jouer à la maman.
descendue dans la tombe, quand les au- Laurette Belland
|
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Cette province est gouvernée par une
Chambre d'assemblée composée de 46
députés parmi lesquels sont choisis les
ministres provinciaux. Le Conseil légis-
latif y a été supprimé en 1892. La pro- Cher Grand-père, |
vince est surtout riche en bois de cons-| Nous vous arrivons enfin cette année
truction:° elle possède aussi plusieurs | avec nos meilleurs voeux de santé et de
industries florissantes. A plusieurs | bonheur. Nous voulons prendre part au
points de vue. les deux provinces du | concours de janvier de la Page des Jeu-
golfe sont sensiblement les mêmes, leurs nes et nous vous envoyons nos cOMmpPO-.
intérêts, identiques; cependant comme |sitions espérant vous faire plaisir.
on l'a vu leur mentalité est bien diffé-
rente. |
Thérèse Johnson.
+ * +
Ecole Ste-Lina
. Grade 5
Tous les élèves sont heureux ‘d'ap-
prendre le français ici. Imaginez que
Ces provinces sont desservies par les |nous avons reçu pour notre bibliothèque
chemins de fer de l'Etat qui les relient | scolaire les 15 volumes de 1a Collection
aux provinces du céntre et de l'ouest.|“Nos Gloires Nationales”. Quel beau
Saint-Jean et Halifax sont deux magni- | trésor pour ceux d’entre nous qui aiment
fiques ports de mer ouverts toute l'an- | l'Histoire du Canada. | :
née à la navigation océanique, et qui] ‘Tous vous bonjourent et prient pour
l'expression de ma profonde gratitude.
Votre toute reconnaissante,
Rolande Hurtubise.
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l'importante question de la Ruhr
Berlin. — De source française on
apprend qu'à Paris on est décidé à in-
sister pour l'internationalisation de la
Ruhr et de la Rhénanie. Devant l'hési-
tation apparente des Etats-Unis et de
‘ l'Angleterre à prendre position, de hauts
fonctionnaires français expriment ou-
vertement leur stupéfaction et recher-
chent l'appui complet des Russes.
Le secrétaire américain à la Guerre,
P. Patterson, donnait à entendre lors
de sa viâte à Berlin, cette semaine, que
la décision américaine était imminente.
Il affirme que les frontières occiden-| j À :
à intéresser les esprits allemands. Jus- [Tele alliée. Le danger du potentiel de
qu’à présent les habitants de ces régions |
étaient trop préoccupés à se procurer |
tales de l'Allemagne seront bientôt dé-
terminées. Il est communément admis
que des entretiens séparés sont actuelle-
ment en cours à Washington, à Lon-
dres et apparemment à Moscou.
Depuis trois mois les gouvernements
dix ou vingt ans les soldats américains
‘seront encore ici. Par tontre, nous som-
‘mes toujours face à face avec l'Alle-
: magne.
“Le peuple américain, poursuit le co-
llonel, devrait considérer la position géo-
graphique des territoires contestés et
comprendre que l'industrie de la Ruhr
lest la clef de la puissance guerrière de
‘l'Allemagne. Chemins de fer et routes
traversent la Rhénanie: ce sont des rou-
tes d’invasion tout indiquées.”
Situation en Allemagne |
Les intentions des alliés commencent
les nécessités de la vie pour se mettre
martel en tête à ce sujet. D'une façon
tirraisonnée, ils escomptaient du travail
rien, déclare: “Les Alliés créent des
conditions qui, avant dix ans, condui-
ront au nazisme et pousseront la jeu-
nesse allemande à de nouveaux senti-
ments militaires et fascistes. J’ai bon
espoir que mon fils, de retour. depuis
peu, du camp de prisonniers de guerre,
lapprendra à devenir bon démocrate et
à vivre en parfaite amitié avec les au-
tres nations du monde; mais je n’at-
tends pas semblable résultat s’il n'y a
ni travail pour lui, ni nourriture pour
sa femme et ses enfants.”
Quelques chiffres
Dans l'industrie de l’acier, les Alle-
mands ont escompté qu’une production
annuelle de 9,000,000 de tonnes leur se-
timent que le chiffre devrait être beau-
coup plus élevé que celui de 5,800,000
tonnes établi par la commission de con-
nentes des établissements industriels.
Environ 11,000,000 d'hommes vivent
dans la Ruhr; de ceux-ci 1,000,000, pour
guerre allemand pourrait être conjuré, |
pensent-iis, par des inspections perma- |
La Survivance
La conférence fédérale-provinciale . . .
(suite de la page 1) que M. Duplessis aura l'appui de M.
trois impôts. I1 se met simplement en Drew dans ce domaine. ei
face de l'éventualité selon laquelle les Ottawa monte son “enchère”
[provinces perdraient ces impôts et il ‘Il se confirme dans les milieux de la
1demande au fédéral ce qui restera aux conférence intergouvernementale, que
provinces ou bien ce que le fédéral cé- ! M. Iisley a proposé de ‘hausser la base
dera en retour. : du subside annuel offert aux provinces
M. Duplessis en retour de la cession au pouvoir fédé-
! M. Duplessis aurait déclaré à la con- |ral des impôts sur le revenu et les suc-
érence que “Québec ne consentira au- \cessions. Le ministre des Finances pro-
cun compromis sur les questions fonda- pose maintenant de porter cette base’ à |
|mentales, mais que la province est prête 1815 par tête de population suivant la
!
|à rechercher des modalités et des mé- production, au lieu de $12 que compor-
R : PR |thodes d'application propres à rencon- tait la proposition originaire.
rait permise. Les Anglais également es- | :
trer les besoins de l'heure. La Confédé-] A la conférence intergouvernementa-
ceptible d'amélioration, mais ses fonde- irité des provinces et leur faire accepter
ments essentiels doivent être mainte-|le plan fédéral par lequel les se)
nus”. ; provinciaux céderaient les impôts sur
En discutant les modalités des propo- |les revenus et les successions.
sitions fédérales, M. Duplessis aurait| Dans ses probositions originaires du
demandé comment Ottawa peut-il pro- mois d'août, le gouvernement canadien
mettre de réduire l'impôt sur le revenu {proposait d'accorder aux provinces, en
ration est l’oeuvre des hommes, et com- ile, le Dominion aurait jeté un grand
me toute oeuvre humaine, elle est sus- |atout pour mettre de son côté la majo-
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le moins, tirent leur subsistance des in-
dustries de l'acier et du fer; en outre
2,500,000 s'occupent dans des industries
quand il en possédera l'exclusivité, puis- [retour de la cession de ces droits d’im- |
qu’il augmgntera du même coup ses !pôts, une allocation annuelle de $12 par |
propres dépenses et celles des provin- /tête de population qui devait être aug-|
américains en Allemagne — tout d'a- pour toute l'année: ils constatent qu'il
bord le général Eisenhower, puis le gé- n’y aura aucun travail et par suite au-
néral Joseph-T. McNarney — ont cri-'cune voie hors de la misère et du pau-
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tiqué les Français qui regimbent contre
l'établissement d’une administration
centrale en Allemagne.
Le point de vue de Ia France
Les Français ne iont aucun mystère
qu'ils veulent avant tout savoir ce qu’il
adviendra de la Ruhr et de la Rhénanie.
Le colonel Raymond de Geoffrey, chef
de la commission rhénane française, a
déclaré: “Pour nous c'est une question
de vie ou de mort. Trois fois en cent
ans, l'Allemagne a envahi notre pays.
Nous n'avons nulle assurance que dans
ipérisme et leur
! différente, L'hiver prochain la situation |
serait telle que l’on craint une explo-
:Sion massive du fascisme allemand et,
lpar suite, une nouvelle agitation dans
‘toute l'Europe.
| Les avertissements viennent des offi-
iciers de l'information britannique, des|
‘représentants de l'industrie et, nulle-
imeñt en dernier iieu, des travailleurs |
allemands eux-mêmes. |
| Le Dr Franz Moeller, d'Iserlohn, deux
fois emprisonné sous le régime hitlé-
|
réaction devrait être | CONNEXES qui toutes seront durement!
jatteintes si l’on ferme ou détruit les
établissements sidérurgiques.
À Essen, où se trouvent les usines
Krupp, la situation est déjà dépeinte
comme sérieuse. En temps normal, 200,-
000 personnes, la moitié de la popula-
tion de la ville, dépendent de cette en-
treprise. La situation à Essen, après la
saisie par les Alliés des usines Krupp,
est ainsi décrite: “Bien qu'il y ait du
travail pour chacun, même si l’on se
contente de ramasser les décombres et
de rendre la vie à la ville, les gens se
demanderont pourtant s’il est avanta-
geux de déblayer; car pour 500,000 hom-
mes la remise en état de la ville n’a
ces? M. Duplessis estime aussi que le
gouvernement du Dominion présente un
plan d'essai pour une période de trois
années, alors que, d’un autre côté, il
veut établir ses budgets sur des cycles
ou des périodes qui pourraient aller jus-
qu’à dix ou quinze années. Il croit que,
suivant les précédents historiques, si-
non la loi écrite, les provinces avaient,
jusqu’à l’arrivée ‘de le guerre, l'exclusi-
vité des impôts directs. Les envahir ou
les enlever aux provinces est une at-
teinte à l'esprit de la constitution, sinon
à la lettre.
M. Duplessis a laissé entendre que
son gouvernement ne permettrait rien
mentée suivant la production nationale
de chaque année. Au départ, on table-
rait sur la population de 1941. Plusieurs
provinces trouvaient cette subvention
trop basse à cause de leurs besoins d'ar-
gent. |
Pour mieux dorer la pilule, le fédéral
a, paraît-il, tenté un grand coup par la
bouche de M. Jisley. Il aurait proposé
aux provinces de porter les subsides
provinciaux à $15 par tête, au lieu de
$12.
Nous ne pouvons savoir encore la
réactioh produite par cette offre allé-
chante. Elle réussira peut-être à rallier
‘l'Alberta, le Manitoba, la Saskatche-
10050A - 105e rue (dans la ruelle), Edmonton
DUT
ou de simple manque à gagner dans de |
marché.
Quant à la province d'Ontario, elle
s'est toujours opposé au principe de la
cession des trois impôts. Le nouveau
marché Ilsley ne saurait vraisemblable-
ment la faire changer d'idée. En ce qui
regarde Québec, on peut croire que son
attitude sera irréductible sur ce point
puisqu’elle ne saurait compromettre son
autorité fiscale, car trop d'intérêts su-
périeurs en réclament la précieuse sau- |
vegarde. Et M. Duplessis l'a déclaré:
“Personne ne pourra crucifier Québec,
Nouveau concordi
_ avec le Vatican
Madrid. — L'Espagne étudiera k
possibilité de conclure un nouveau con.
cordat avec le Vatican, a-t-. on appr
récemment.
De hauts fonctionnaires du ministis
des Affaires étrangères et la section
ecclésiastique du ministère de la Justice.
accompagneront les trois nouveaux cr.
qui puisse venir à l'encontre de l'auto- lwan, la Colombie, l'ile du Prince-Eäou-
nomie de la province. Ces déclarations lard et le Nouveau-Brunswick dont les
ysont sensiblement dans le même sens [objections aux propositions fédérales se
[aue le mémoire ontarien, et l’on croit Irésumaient à une question pécuniaire,
dinaux espagnols, S. Em. Mgr Enrique
Pla Y Deniel, primat de l'Eglise d'Espa.
gne et archevêque de Tolède; 8. …m
Mgr Augustin Parrado Y Garcia, ar.
même sur une croix d'or”.
Ajeurnement au 25 avril
La conférence a donc été ajournée
samedi dernier jusqu'au 25 avril pro-
chain, Une rumeur veut que le gouver- |Chevêque de Grenade; et S. Em. My
nement fédéral laisserait aux provinces [Emmanuel Arce Y Ochotorena, arche.
La province de Quebec se place en tête . . au moins rumvût sur es successions. vèque de Tarragone, lorsque ca
aucun sens s'ils ne peuvent y trouver du
travail et subvenir à leur subsistance.”
—g————
Lé Fr e
La fédération, moyen
de paix
Quant aux deux autres l'entente est loin iPartiront pour Rome le 5 février afn
{ 4 . 5 su
d'être faite. Le plus grand secret règne id'assister au consistoire.
ses est de 26 pour cent? toujours autour de la conférence qui! L'ancien concordat de 1851, en v.
Dans le cas des coopératives de con- |yjent de se clore. On en aura une idée |gueur lorsque la république a été pr.
La Havane. — M. Leslie Hore-Beli-
sha, ancien secrétaire d'Etat à la guer-
re de Grande-Bretagne, député conser-
vateur, est en villégiature à Cuba. Pour
(Suite de la page 1) ;
de financement. La Loi Nationale du
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POUR L'OEUVRE DU
CENT CORLEGIAL
E
LUNION ST-JOSEPH DU CANADA
CONSEIL 141
pm,
L'oeuvre du “CENTIN COLLE-
GIAL” est une oeuvre sociale de.
“L'Union St-Joseph du Canada”
dont le but est d'encourager les
“vocations sacerdotales’””. ‘ Cette
œuvre qui existe depuis plus de
30 années, fut fondée en 1909,
par le président général de ce
temps-là.
nn mn
L'oeuvre du “CENTIN COLLE-
GIAL” a pour but de constituer
une ‘caisse spéciale” destinée
exclusivement à l'instruction et
l'éducation des enfants pau-
vres, dont les parents ne peuvent
Supporter le coût d'études pro-
longées.
Depuis la date de sa fondation,
plusieurs boursiers se sont parta-
gé Une somme assez considéra-
ble. Les bénéficiaires sont deve-
nus, soit des PRETRES, soit des
HOMMES de PROFESSIONS ou
de METIERS, et ont fréquenté
tous genres d'institutions de for-
mation.
“Calixa Lavallée, dit-il, compositeur Credit Unions fondées par nos compa-
{
Logement comporte, à ce point de vue,
lRÉSROrE Fa P ai : DINEERE, il préconise [certaines lacunes dont les coopératives
nes PIRIURE d'Europe”; il affirme: ont à se plaindre. Le Conseil supérieur
| 1e Par Au mionge ne sera assurée Gif demander sous peu des amende-
que OAE les droits de:l homme on Iments à cette Loi.
| ÉQRAÈRRS supérieurs aux droits de l'E- Coopératives d'électricité
Fiat : Depuis que la Loi de l’Electrification
rurale a été votée par la Législature de
; , r Québec, le printemps dernier, les coopé-
Fusils envoyes du lratives d'électricité se sont faites de
: Ca nada en France plus en plus nombreuses. Leur nombre
re tdépasse 50, aujourd’hui, et l’on prévoit
Ottawa. — Des fusils allemands de |que d'ici quelques mois, près d'une cen-
2 “Luger”, fournis par 3,000 taine de coopératives assureront les
Canadiens qui les avaient en leur pos- nombreux services qu’on attend de la
session comme souvenirs de la première ‘houille blanche dans nos campagnes.
grande guerre, ont servi à armer les ! Coopératives diverses
lforces clandestines françaises pendant ! Le mouvement coopératif ne se borne
ila guerre, à révélé l'hon. C.-D. Howe. ipas aux types d'entreprises au sujet
| Les propriétaires des 2,000 fusils ont desquelles nous venons de donner quel-
j tenu secrète la cueillette de ces armes [ques chiffres: il s’étend à une foule
jen 1942 et aucun d'eux n'a trahi son id'autres domaines. C’est ainsi que nous
[serment de garder le silence à ce sujet. [avons des coopératives de téléphone,
_ ,des coopératives forestières, des coopé-
ratives de bien-être, des coopératives de
Observatoire jurver.
|
|
|
| Les coopératives chez les Canadiens
j ! français des autres provinces
{ {suite de la page 1) Les 2,000 sociétés coopératives de la
| Il en est de même de notre chant province de Québec avec leurs 500,000
national “O Canada”. Voici que des mi-|membres et leur actif atteignant les
[nistres ontariens viennent d'offrir $600. | centaines de millions de dollars ne cons-
là qui trouvera un autre chant national. jtituent pas l'alpha et l'omega de la for-
‘On semble par là-bas détester tout ce,ce du mouvement coopératif chez les
jaui vient de Québec. On a tout dit pour Canadiens français. Dans les autres
condamner notre hymne. On a voulu ‘provinces, nos “frères séparés” ont édi-
nous faire croire que l’auteur de cette fié eux aussi des entreprises dont la
musique, Calixta Lavallée était à peu puissance augmente de jour en jour.
près une nullité au point de vue musical. | Nouveau-Brunswick
Heureusement il se trouve des gens! Sait-on, par exemple, qu'au Nouveau-
qui savent éviter de tels excès de fana- Brunswick les Acadiens ont fondé 78
itisme. M. John A. Fisher (un anglo- caisses populaires comprenant 19,500
canadien), se charge de montrer les membres, et que l'actif de ces caisses
faits sous leur vrai jour. Nous avons cité | atteint $1,800,000.2 Ce chiffre est encore
ses paroles la semaine dernière. plus éloquent si on le compare aux
de cet hymne national et Canadien ‘trjotes de langue anglaise, Celles-ci
français de la province de Québec, ‘sont au nombre de 72, groupent 12,400
traversa aux Etats-Unis pour y trou- membres, et leur actif est de $800,000
ver de quoi vivre. Quelques années} Si nous considérons les autres coopé-
plus tard, il devenait le père de la.
musique américaine, en ce sens qu’il
organisa le premier concert national
de musique, composé essentiellement
par des Américains. Il représenta
ratives du Nouveèu-Prunswick, nous!
constatons que les Acadiens en possé-
dent 45 auxquelles adhèrent 5,533 so- |
|Ciétaires, tandis que les citoyens de!
inationalité anglaise en ont 15 groupant
sommation, la proportion est la suivan-|L3; jun des communiqués issus au'Clamée en 1931, à techniquement cexi
te: 9 pour cent; 1804 Canadiens fran-| ours de la semaine. d'exister par suite des lois anticathol..
çais en font partie. Voici le texte de ce communiqué re- dues votées par la république, ce qu
Conciusions mis à la presse: ‘Von regarde comme une violation di:
Bien que les chiffres que nous venons | “Le comité d'orientation de la Con- ;Concordat. : :
de donner soient nécessairement incom- |férence fédérale-provinciale de, 1945 | Po —
plets, ils témoignent de la vitalité de la {s’est rassemblée à 3-h. de Vapres nude Médecin distrait
coopération chez les Canadiens fran- |dans l'édifice central du Parlement. Les} —Je prends de l'exercice, docteur. &
çais, qu'ils habitent la province de Qué- [premiers ministres de toutes les pro- matin encore, j'ai fait une promenade
bec ou les autres provinces. vinces et les représentants du Dominion :à cheval, je vais beaucoup mieux!
Il est vrai que le respect de la per- f assistaient, La discussion s’est dérou- | —Et le cheval, comment va-t-il?
sonne et de la liberté de chacun ne doit |ée à la lumière des renseignements | # %X %
jamais être interprété en fonction du É des opinions qui se sont fait jour au | En classe d'histoire naturelle
nombre: ce respect se rattache à des {Cours des réunions du comité économi- | —Elève Reimer, parlez-moi de l'œil.
réalités plus hautes. Cependant, nous jque depuis la dernière séance du comité —J'peux pas, M'sieur. J'parle toujours
avons tenu à citer tous ces chiffres pour | d'orientation. du nez.
confirmer les prétentions de notre grou-
pe ethnique à vouloir garder son auto-
nomie au sein du mouvement coopératif
canadien. It est clair que cette autono-
mie ne s'identifie pas à un ‘splendide
isolement”; elle signifie plutôt une col-
laboration libre dans la justice et dans
le respect des droits. Et, à cet égard, le |
projet soumis par le Conseil supérieur
s'inspire .bien de la formule énoncée |
jadis par Pie XI: “Unir sans unifier, |
Chambre haute
a | Dans toutes les affaires d'EATON, il y a
Québec. — L'hon. Maurice Duplessis/]] €NCOre aujourd'hui comme toujours dans le
la annoncé à l'issue de la séance du ca-
compose de 24 membres. Mais elle ne
ireste la suivante: Union Nationale, 5:
l'année suivante, au congrès interna-
tional de Londres, l’Association des
professeurs de musique de l'Amérique,
2,328 membres. Il faut dire cependant
que l'actif de ces dernières est de)
$1,043,000. et que leur chiffre d'affaires |
A son retour, il était élu président de s'élève à $3,265,000. tandis que les so-
cette Association, Voilà ce qu’est de- |ciétés acadiennes ont un actif de $696,-
venu Calixa Lavallée, Canadien fran- 000, et un chiffre d’affaires de $2,045,-
çais de l& province de Québec “Put |000. | Ç
: that in your pipe and smoke it”. Nouvelle-Ecosse
Commentant ce fait, M. Fisher dé-| En Nouvelle-Ecosse, les Acadiens pos-
clarait: “L'O Canada est un hymne sédaient, en 1944, 10 des 213 caisses po-
plus approprié à notre pays que le Sblatres: ils comptaient pour 3,500 par-
God Save The King. Plusieurs person- |mi les 31,796 membres adhérents, et ils
nes ne veulent pas l'admettre comme |détenaient 1/5 de l'actif total des )
|
!
|
hymne national, car il a été composé !ses de la province. :
par un Canadien français. Peut-il y
avoir, en effet, une raison plus stupide ;
que celle-ci.” *
Manitoba
Bien que la minorité française ne re-
coordonner sans absorber, grouper sans |
confondre”. |
Me Edouard Asselin à la!
binet, la nomination de Me ee
Asselin, C.R., de Montréal ancien assis- !
tant procureur général de la province,
comme conseiller législatif, en rempla- ‘
1 a: : À
cement de l’hon. L.-A. Giroux, représen- ! : C est un système franc et honnête
tant de la division de Wellington, dé- : simple et solide que celui de
| |
cadres de à Chambre haute. qu || Marchandises satisfaisantes
ou argent remis”
les cadres de la Chambre haute, qui se
PAT: da à PU ie ;
L'idée est aussi vieille que EATON — aussi
moderne qu'aujourd'hui!
passé un principe qui protège nos clients et
leur argent !.
change pas la situation des partis qui
libéraux, 19. Ÿ
Quoi que vous achetiez, ce principe d'EA:
TON garantit votre achat. [| s'applique aux |
prix ainsi qu'à la valeur ou la durée . .… et il
est d'intérêt spécial pour vous — COMME
PROTECTION CONTRE LA HAUSSE IN-.
JUSTIFIABLE DES PRIX — surtout pendant
ces temps de contrôle relâché par le gouver
ment. " |
EVENTS
Ü
PROCUREZ-VOUS DES BILLETS
Nous sommes heureux d'entendre ses |tion manitobaine, elle figure pour 33
présente que 8 pour cent de la popue”
C'est la base de NOTRE commerce
DANS TOUS LES BUREAUX ER
paroles dans la bouche d'un Anglo- .
Canadien; et nous sommes persuadés
pour cent dans le secteur des caisses |
populaires, 30 p.c. dans celui des maga-
vos poulets hâtifs
la pierre angulaire de VOTRE confiance.
| : L'OEUVRE DU
CENTIN COLLEGIAL
ASIER (1 41)
À POSTAL
; que plusieurs de ses compatriotes parta-
gent son opinion. Il est temps qu'un vé-
ritable esprit caandien anime de plus
en plus notre population. Quant à ceux
qui tiennent aux vieux liens impérialis-
tes, il ne leur reste qu’un parti à pren-
dre: celui d’imiter Lord Bennett et de
j'etourner vivre à ‘Londres.
SBINT-SAUVEUR
ILLE DE QUÉBEC < Encouragez la Survivance.
sins coopérâtifs et 45 p.c. dans celui des
ifromageries coopératives.
L'actif détenu par les Canadiens
français dans les caisses populaires est
de $523,320. Le nomÿre de ces caisses
est de 32 tandis qué le nombre des mem- :
bres est de 5,832.
Alberta
Sait-on que les Canadiens français
possèdent 13 pour cent des caisses popu-
laires de l'Alberta, qu'ils représentent. 9943-82 Ave., Edmonton, Alta
18 pour cent du nombre des sociétaires. Téléphone: 32844 : ù
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